Je crois que je l'avais étudié en classe, mais je n'en avais pas grand souvenir. Quel roman sombre.
J'ai eu du mal à comprendre précisément le titre avant de saisir qu'en fait l'étranger, c'était bien ce Mersault qui est étranger à la société dans laquelle il vit. Il se passe ceci? Tant mieux. Il se passe ça? Tant pis. Comme disent les anglais "c'est la vie". Le genre de mec insupportable au final, mais dans lequel je me reconnais assez finalement.
Seule la fin le fait un tant soit peu évoluer vu qu'il se met à imaginer une sortie de crise totalement improbable, avant de se résigner.
Un livre qui à mes yeux critique aussi bien la société dans son ensemble que la société algérienne française en particulier, mettant en avant son besoin de condamner un homme à mort plus parce qu'il n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère que parce qu'il a tué un arabe pour on ne sait trop quelle raison (soleil, chaleur).
Un livre que je devrais relire régulièrement je pense.