Pourquoi écrire 200 pages quand on peut tout faire tenir en seulement 20 ?
S'il n'y a qu'une chose à retenir de mon avis sur ce livre, c'est celle-là. "La délicatesse", que je ne vous présenterai pas car ce n'est point mon rôle, c'est un livre rempli de détails, de passages et surtout de chapitres inutiles, comme une recette de risotto, une liste de phrases qu'aurait pu prononcer le mari de Nathalie (je n'en dirai pas plus pour éviter le spoil) ou encore une réplique issue d'une pièce de théâtre - mais surtout une recette de risotto ! Il convient également de citer le personnage de la fleuriste dont je ne comprends toujours pas l'intérêt par rapport à l'histoire ainsi que celui de Chloé qui ressemble plus à un meuble qu'autre chose ; autant d'éléments superflus, qui ne participent en aucunement à l'intrigue et dont on se serait bien passés
En ce qui concerne ladite intrigue (que, une fois de plus, je ne vous présenterai pas), il s'agit d'une romance qui commence mal et qui finit bien, autrement dit, un sujet classique ; le potentiel était pourtant là, mais il a été incroyablement mal exploité : David Foenkinos, comme je l'ai dit au tout début, met sur 200 pages ce qui en aurait mérité le dixième. Et surtout, c'est mièvre. Bien sûr, le mièvre peut être bon, surtout quand il y a un l à la place du m, ou quand c'est Roméo et Juliette, mais là, c'est trop.
Pour résumer, je ne recommande pas du tout ce livre, sauf si vous avez une journée à perdre.