La formule McDo

C'est l'histoire d'un livre dont l'auteur et - très probablement - les éditeurs lorgnent terriblement sur le succès d'un certain Brown, Dan de son prénom, qui a réussi le tour de force de faire croire plein-plein de choses à plein-plein de gens qui ont tous acheté plein-plein de bidules et ont accouru voir un film plein-plein de nullité.

Alors, pour ce faire, c'est plus une recette qu'une formule qu'il vous faut :
- un héros bien propre, moderne, mais avec un cerveau gros-comme-ça. S'il est légèrement torturé par la mort ou la maladie de ses proches, c'est mieux encore.
- des vilains qui sont organisés au point qu'ils peuvent agir impunément partout dans le monde, même chez vous pendant que vous dormez.
- un vieil érudit de la vraie vie qui a préféré cacher ce qu'il a trouvé. Comme ça, ça fait plus badass, niveau intelligence.
- un périple un peu partout dans le monde avec des dangers en veux-tu en voilà.

Et après ? Qu'en est-il de cette Formule de Dieu ? Eh bin, "pschiiiiiii".
Étant moi-même versé dans les théories du tout, les coïncidences universelles, les récits d'astrophysique et de physique quantique, je me suis dit "Chic !, voilà un roman qui va me parler et faire connaître ma passion en la matière au plus grand nombre". Et voilà que je me retrouve avec ce livre moche (oui, il faut le dire hein, c'est laid), écrit par un Portugais inconnu de moi, traduit avec Google Allemagne (certainement le livre avec le plus grand nombre de fautes de Français par page) et qui vous offre un récit bateau / cliché / vu-et-revu, d'une débilité incroyable.
Quand enfin il vous lâche le message universel, on a déjà été tellement dégoûté par la forme (style et l'histoire), qu'on ne ressent plus la force du fond.

Voilà donc la formule :

Une idée assez forte qu'un auteur a voulu balancer à des lecteurs
+
Un auteur et un éditeur qui aiment la facilité et l'argent (*wink* *wink* Dan Brown)
=
La recette du bestseller sauce nuggets



EDIT : pour ceux qui disent que ça reste un bon livre pour approcher la théorie du tout (et autres), NON. Lisez au moins Bill Bryson - "une histoire de tout ou presque" et ne vous perdez pas en vacuités inutiles.