Il fait beau, les oiseaux chantent, les moucherons me volent dans la gueule donc quoi de mieux que d'écrire une critique aujourd'hui ... Et autant ne pas faire les choses dans la demi-mesure, je m'attaque donc à American Horror Story. Chaudement recommandée par l'un(e) de mes éclaireurs, et intrigué par le concept (on ne voit pas tous les jours des séries horrifiques), je me suis donc lancé. Je précise avant toute chose que je ne suis pas un grand habitué des films d'horreurs, et que ces derniers ont une (forte) tendance à me faire sursauter pour un rien.
Bref. Je me suis donc fait les 2 premières saisons, d'abord la 1, puis la 2, en VO bien sur. Avant toute chose, il convient de préciser que chaque saison est indépendante, et par conséquent il n'est pas impératif de voir la première saison pour comprendre la deuxième. Le fil conducteur étant uniquement les acteurs.
Donc, le pitch tout d'abord. La première saison se déroule à Los Angeles, et suit les péripéties de la famille Harmon qui acquiert une maison à la réputation sulfureuse, The Murder Gouse (yeaaah). Cette famille va se trouver confronté aux différents esprits qui hantent cette maison où ils ont été assassinés, ainsi qu'à d'autres personnages bien vivants.
La deuxième saison se déroule en 1964, dans le manoir de Briarcliff, manoir qui se trouve être un asile psychiatrique tenu par l'Eglise. C'est dans ce manoir dirigé par la main de fer de Soeur Jude que vont être enfermé Kyle et Lana, et où ces derniers vont être témoins de … certaines choses.
Autant le dire tout de suite, si vous cherchez vraiment à avoir des frissons, passez votre chemin. Car, si lors des premiers épisodes j'ai eu quelques sauts en l'air, on finit vite par ne plus avoir peur du tout. La raison en est simple : le même mécanisme est toujours usé. Et, forcément, à la longue on s'y habitue et l'on anticipe parfaitement les divers tentatives pour nous faire flipper.
Let's move on to the first season ! Donc, les péripéties de la famille Harmon. Il faut bien l'avouer, la première saison ne brille pas particulièrement. Le scénario est très classique, aucune grosse surprise dans le déroulement, sans parler de certains épisodes parfaitement inutile. Mention spéciale à celui du Dahlia, où l'on se demande clairement ce qu'il apporte. Parmi les acteurs, seul Jessica Lange tire réellement son épingle du jeu, c'est d'ailleurs l'un des meilleurs atouts de cette série. Le personnage de la mère est agaçant au possible dés le premier épisode, celui du père lasse vite, et l'autre soucis : il y a trop de personnages. A la fin on se retrouve avec jenesaiscombien d'occupants dans la maison.
Du reste, l'ambiance est assez réussie, même si, à partir de l'épisode 6/7, on commence à en avoir un peu marre de cette baraque. Mention spéciale à l'épisode final qui est plutôt bâclé.
Bref, une saison 1 pas folichonne, néanmoins, la saison 2 était "nettement mieux" pour citer mon éclaireur. Soit. Allons y gaiement !
L'asile donc. Je le dis d'emblée, mon éclaireur avait raison. L'ambiance est nettement plus glauque que dans la première saison, les décors très réussi, et les acteurs jouent mieux. On retrouve une fois de plus Jessica Lange impeccable en Soeur Jude, un personnage bien plus complexe qu'on le pense. Le scénario est plus travaillé que dans la première saison, et est même plaisant à suivre. Par contre, si l'ambiance est glauque, on n'est pas terrifié pour autant.
Enfin, on notera les points communs de ces 2 saisons, à savoir la construction des épisodes. Ces derniers se mêlent toujours 2 époques différentes, une idée en général bien exploitée.
AJOUT : 1 point de moins suite au visionnage de la saison 3. Personnages peu attachants, intrigue mal ficelée et un début de lassitude .. Peut-être un renouvellement du casting est-il nécessaire ? A voir pour la saison 4 ..