Et c'est reparti pour l'horreur

Je me suis remis à American Horror Story il y a peu en découvrant que je pouvais apprécier différemment une série en la diluant dans le temps ( en y réfléchissant ça parait en réalité logique ).
Je n'ai pas critiqué à nouveau la saison 1 car je l'ai fini il y a déjà quelques temps mais globalement elle m'avait à nouveau laissé une excellente impression. J'attaquerais donc directement sur la seconde saison mais je laisse tout à la fin ma critique d'origine.

Saison 2
J'ai relu ma critique et je retrouve certains points même s'ils sont moins négatifs.
Ainsi il est clair que la saison part dans tout les sens. L'histoire des extra terrestres prend son sens à partir de la moitié de la saison mais avant cela il est difficile de voir l'intérêt qui va se prononcer.
Effectivement, il y a trop de sous histoires qui s'entrecroisent également. En 13 épisodes on a trop de personnages également qui sont à mon gout un poil bâclés.
Ainsi les deux premiers personnages du début sont vite évacués. Soeur Jude est finalement portée disparue, Kit aussi, Grace et Alma sont évacuées rapidement, Lana qui est le personnage principal s'en sort beaucoup mieux, le révérend est vite évacué, le docteur Arden aussi ... Oui la liste n'est pas exhaustive en plus et elle est bien trop longue pour une saison de 13 épisodes.
On retrouve donc ce point de l'impression que la saison part dans tout les sens et n'arrive pas vraiment à se fixer. Une impression pas forcément vrai mais très présente. Les thématiques très diverses n'aident pas non plus à apaiser ce sentiment.
Toutefois les premiers épisodes sont excellents et la suite n'est pas à jeter.

Un bémol vers la fin de la saison ou j'ai ressenti un gros coup de mou. La faute à mon avis à la volonté de faire perdurer l'histoire dans le présent et donc entrecroiser les lignes temporelles. Après le diable l'histoire se pose et ça devient un peu mollasson. On voit aussi les personnages disparaitre un à un.
C'est d'ailleurs le point qui m'a le plus surpris durant la fin de cette saison. On sent que la tristesse est mise en avant plus que l'horreur. Tout les personnages finissent par mourir de manière plus ou moins triste et il y a très peu de positif à en retirer. Pour une série s'appelant American Horror Story il faut avouer que c'est très surprenant. On retrouve par contre autour de l'asile la mise en avant de tout les travers de l'époque ( dont la lobotomie ... ). Pas forcément joli mais ça reste vrai.

Au final cette saison est très inégale. Il y a de bonnes idées et des épisodes excellents, il est également probable qu'il aurait été possible de faire quelque chose de bien en étirant un poil sur une vingtaine d'épisodes mais là ça fait baclé par moment et on en ressort un peu déçu.

8/10

J'ai découvert American Horror Story un peu par hasard et la première saison m'avait vraiment bluffé.
Une série sur le thème de l'horreur avec un scénario bien foutu et un jeu irréprochable, c'est pas franchement souvent.

Ainsi j'ai attaqué cette seconde saison sur une note positive en sachant que l'histoire redémarrerait ailleurs mais avec quelques personnages de la première ...

L'histoire commence donc dans un asile dans les années 60 ... Pour finalement presque pas en bouger.
On retrouve rapidement l'atmosphère sulfureuse de la première saison avec des scènes de fesse très présentent dans les premiers épisodes ainsi que du gore. De ce côté là, et même si personnellement je n'y attache aucun intérêt, on est pas perdu.
Le problème est que rapidement des intrigues se mélangent et donnent lieu à des incompréhensions. On a pèle mêle : des ET, une possession et un meurtrier en série.
En 13 épisodes le scénario part à peu près dans tout les sens imaginable mais à aucun moment je n'ai été étonné par le déroulement. Pire, je me suis ennuyé pendant la seconde moitié comme par permis. Pourquoi avoir mélangé des histoires si différentes et leur avoir donné une fin aussi mauvaise ?

Bref, j'ai mis 3 à cette saison : 1 point pour le jeu d'acteur qui est vraiment bon, 1 point pour les décors et 1 point pour la réalisation. Le scénario lui est à jeter au feu !