Les frères jumeaux poulets!

Longtemps on m'aura conseillé cette série à laquelle je tournais le dos pour une raison aussi bête que simple : "attends... le mec est censé avoir un cancer et avoir une espérance de vie d'un an... comment peut-on être à la saison 5!!??". Mais devant l'insistance et l'enthousiasme de mes collègues les lendemains de diffusion, je m'y suis finalement mis.

Aujourd'hui, cela fait un an que j'ai dévoré Breaking Bad en à peine un mois. 6 saisons englouties en quelques soirées et qui m'ont fait passer de très courtes nuits. Jamais un show tv ne m'avais autant passionné et marqué. Encore maintenant, j'ai une sorte de nostalgie et de boule au ventre en repensant aux multiples scènes cultes qui ont ponctuées le déroulement de cette série. Il serait trop long de les énumérer mais on peut facilement trouver des compilations sur youtube ou sur des blogs.

Comme à mon habitude, je ne vais pas parler du contenu même de la série car le but n'est pas ici d'en faire une synthèse mais de donner envie au lecteur. Le début est un peu poussif mais l'attente vaut vraiment le coup.

Bryan Cranston: Impossible de ne pas voir Hal (le père de Malcolm) dans les premiers épisodes. Pourtant, sa métamorphose va l'en éloigner radicalement. Regardez bien son faciès, faites attention à son comportement dans la saison 1. Une fois rendu à la saison 6, remémorez-vous le Walter White des débuts et vous comprendrez pourquoi Cranston rafle toutes les récompenses et est si salué par la critique.
Faites-en de même avec les autres protagonistes, en particulier Aaron Paul et Anna Gunn : leur jeu d'acteur est extraordinaire. Et dire que Jesse (Aaron Paul) ne devait apparaître que lors de la saison 1... D'ailleurs, de manière générale, les acteurs y sont géniaux, la réalisation est très juste et le scénario haletant, riche en rebondissements. Surtout, c'est le côté humain qui est mis en avant. Rien n'est manichéen, tout est nuancé et, encore une fois, très juste.