J’ai préféré attendre un an avant de pouvoir enfin en écrire une critique. Je souhaitais prendre le maximum de recul pour être le plus objectif possible.
Mais rien y fait, ma passion brulante ne s’estompe pas.
Je ne suis pas du genre à vanter à tout-va une œuvre et à forcer quelqu’un de mon entourage à s’y intéresser. Breaking Bad est cependant l’exception à la règle (j’ai d’ailleurs dû en exaspérer plus d’un).
La manière la plus simple et la plus rapide de décrire mon avis par rapport à cette série, est que si j’avais le talent d’en réaliser un, c’est exactement de cette manière que je l’aurai réalisée.
Pourtant, rien ne me prédestinait à devenir la groupie que je suis aujourd’hui.
De nature difficile et un peu blasé des productions sans intérêts, j’errais d’une série à l’autre sans grande conviction. Cependant, ma curiosité fût piquée quand j’entendis quelqu’un en parler fin 2010 ou début 2011 (ma mémoire me fait défaut).
Ce n’était pas le synopsis, le thème ou les acteurs qui m’ont intrigué, c’est la manière dont cette personne décrivait cette série, l’émotion dans sa voix, les arguments infaillibles utilisés…
Et bon sang, qu’est-ce que je ne regrette pas d’avoir débuté ce chef-d’œuvre. Je ne me pencherai pas sur ce qui fait la perfection de cette série (non je ne me suis pas trompé) : acteurs, écriture, mise en scène etc…
Sachez que regarder Breaking Bad n’est pas sans risques. La fin de visionnage vous laissera un grand vide qu’aucune autre série ne pourra combler.