Perception par SelimM

Castle, Mentalist, Endgame, Psych, Medium, White Collar (le premier qui me sort FBI : Duo très spécial, je lui éclate la tête dans un bol d’aiguille), Numbers etc. Des séries avec des consultants on en a un paquet, beaucoup trop : le public les aimes, ses tarés qui font passé la police pour d’incroyable imbécile, et quand on en visualise certaines je suis en droit de me demander pourquoi !

En effet, les séries citées, ont tendances à très peu se renouveler : Toujours un consultant fou, toujours le même genre d’enquête et sa tourne en rond sans, aucun, véritable scénario de fond : prétexte et puis c’est tout. Mentalist se prend un raclé intellectuel deux fois par saison, Psych est juste un fou – sympathique au début – qui finit par être l’un des personnages les plus lourds de la télé (avec Monk, paix à ton âme mon ami – j’y reviendrai certainement) mais l’air du temps des consultants lourds commence à avancer et j’ai eu l’immense honneur de commencé une série formidable du nom de perception.


Perception, ou le consultant schizophrène paranoïaque, est une série de Mike Sussman et Kenneth Biller (qui n’ont rien fait d’intéressant de leurs vies) avec, dans la peau de Daniel Pierce, Eric McCormack – anciennement Will dans la série Will et Grace.
L’histoire est assez simple : Le Dr. Daniel Pierce, brillant neuroscientifique (qu’il enseigne dans une faculté dont j’ai oublié le nom), est un homme discret, vivant pour son travail, la musique classique, les mots croisés et sa meilleure amie Natalie (Kelly Rowan). Natalie est belle, elle est blonde, des yeux bleue, un sourire de femme qui a de la bouteille : parfaite en somme. Malheureusement, Natalie est une hallucination, en effet, le Dr. Pierce est un schizophrène paranoïaque. C’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il est accompagné d’un assistant Max Lewicki (Arjay Smith), habitant avec lui, pour le surveiller en cas d’épisode.
Ces particularités mélangées à ses capacités de compréhension face à sa maladie font de lui un être particulièrement intéressant et un consultant, pour les affaires concernant la possibilité de certains troubles psychologique, EXCEPTIONNEL pour le FBI et pour son amie l’Agent spécial Kate Moretti.

La série est absolument JOUISSIVE. Enfin une série qui prend des risques et qui ne prend pas la maladie mentale seulement comme prétexte pour la particularité de son personnage, non, la série va loin. Elle fonce et s’en fou des qu’en dira ton. Un consultant malade mental qui a comme meilleure amie une hallucination relève des questionnements que tout bonne personne, souffrant de troubles psychologiques, est en droit de se posait : ce qui rend le sujet assez intéressant.

Nous rentrons directement dans le quotidien d’un homme malade, très malade, qui essaie d’améliorer sa vie comme il le peut sans prendre de cachet, même pas pour des contextes scénaristique, mais pour une raison valable. Les deux derniers épisodes sont des dorés rares à notre époque et démontre à quel point cette série est la meilleure, du genre, qui soit pour le moment. Les enquêtes sont intéressantes, Eric McCormak est un acteur fabuleux et on ne se fait pas chié.

Certains imbéciles me diront : et, oh, ducon… On a vécu avec Monk pendant huit ans et tu viens en me disant qu’un malade mental est un précurseur ? A toi, imbécile, je réponds oui ! Oui, car Monk était chiant, c’était des TOC pas une maladie aussi grâce que de la putain de schizophrénie, on n’a pas de descente au enfer avec Monk IL EST notre enfer en plus il n’est pas attachant pour un sous : très répétitif. La seule raison pour laquelle je regardais c’était parce-que je voulais connaitre ce qui c’était passé avec sa femme – Comme beaucoup le fond avec Mentalist, qu’es-ce qu’on s’en fou des 30 000 enquête sans fond, avec le même tour de parpasse donné nous John le rouge qu’on se casse ! Bref, je m’éloigne.

Il y a malgré tous quelques problèmes à Perception, malheureusement.

Comme je disais le Eric McCormack est un acteur formidable, qui arrive à aller au plus loin de son personnage, il le connait, avance avec lui. Très peu d’acteur de série du genre nous ont démontrés un pareil jeu d’acteur – malgré mon horreur pour Monk, il faut l’admettre, Tony Shalhoub a mis la barre assez haute dans son jeu (même si vers la fin, son jeu relevé plus de l’habitude qu’autre chose).
Alors où est le problème ? En premier lieu, le problème, c’est les autres. En effet Rachael Leigh Cook (Agent Moretti) a beau être une femme au visage plus qu’intéressant, Kelly Rowan (Natalie) ou encore Arjay Smith (Lewicki) sans parlé du directeur de la faculté où Pierce travail – qui ne sert STRICTEMENT A RIEN - sont tous mauvais, McCormack crève littéralement l’écran par son jeu et rend les autres (déjà limite) assez mauvais (et, malheureusement, surtout l’agent Moretti qui passe le plus clair de son temps avec lui). La série ne se concentre que sur ses qualités en oubliant que le trop de bonne idée peut en faire de mauvaise.

En second lieu, le personnage de Natalie, hallucination récurrente. Le personnage de Natalie est assez intéressant mais pas indispensable, trop présent : ce qui rend le concept sympas, et qui met le trouble au début de la série, finit par le rendre assez fade : une sorte de marraine la bonne fée qui apparait de quand elle a décidée. Là où ses autres hallucinations débarques durant des états de stresses avancé, elle arrive toujours comme ça, facilement, pour le conseillé ou regardé un match avec lui.



Alors ?! Conclusion ?

Alors, alors la vie ce n’est pas ça. La schizophrénie paranoïaque n’apporte pas autant de possibilités que la série semble le croire. Les personnages secondaires sont inutiles, alors, pourquoi regardé celle-là alors qu’on en a d’autres drôle et non dramatiques ?

Parce-que. Parce-que les séries du genre ont fini par avoir la même utilité que des télé-réalités, ce posé devant et se taire en attendant de voir le personnage principale sortir une vanne et taquiné sa coéquipière. Parce-que, les malades mentales sont vues comme des rebus de la société et l’idée qu’on s’en fait est très mauvaise : outre son personnage, la série est incroyablement satirique sur le sujet et relève des questions encore jamais posé.

Parce-que, pour une foi, on ne regarde pas juste l’épisode sans comprendre l’enquête, pour passer le temps. Parce-que le personnage de Dr. Pierce crève l’écran, parce qu’on a mal avec lui, qu’on panique avec lui. Parce qu’à hauteur de 10 épisodes tous aussi sublimes les uns des autres il ne faut pas être fainéant. Parce-que chaque épisode commence par un cour de faculté intéressant et finit par la fin du cour. Parce-que, que vous le vouliez ou non : vous en avez marre de l’humour et la vérité, parfois ne fait pas de mal.

Et surtout, parce-que les défauts, sont là pour plaire à la masse : sinon série annulé.