Faux blood

On a revisité le mythe du vampire, ou plutôt on s’est assis dessus. Et le titre peut donner l’impression qu’il va y avoir du sang, que nenni ! Ne vous fiez pas au titre. Une serveuse de bar extra-lucide qui entend tout mais ne voit rien, elle est amoureuse d’un « vampire » inoffensif, et aussi expressif qu’une dalle de pierre tombale, sa meilleure amie c’est une caricature de black panther repentie, j’en passe et des moins meilleures, il n’y a pas un personnage crédible ou intéressant dans ce truc. Et ça joue mal ou à côté. Le décor est kitsch avec des néons partout, une seule caméra qui filme, une rue déserte, on dirait un vieux feuilleton fauché. Mise en scène impersonnelle, toujours le même type de plan, c’est d’autant plus chiant que c’est une série donc ça se voit qu’on nous montre tout le temps la même chose. Un usage du ralenti excessif et risible. Pourquoi tous ces ralentis alors que l’action ne l’impose pas ? C’est aussi pâle qu’un soap opera genre Amour, Gloire et Beauté en plus nul, à cause de la publicité mensongère. Les vampires sont où ? Une série censée parler de vampires mais où il n’y a pas de vampires, on nous annonce dès le départ qu’ils sont intégrés à la population, et boivent du sang synthétique. Quel est l’intérêt de cette série alors ? On ne parle que des histoires d’amour édulcorées d’Anna Paquin, et sa queue de cheval et ses baskets n’y changeront rien. Et j’aurai mis 1, si on ne m’avait pas dit que c’était destiné aux nanas. Comme quoi on ne les prend vraiment pas au sérieux.