Les meilleurs albums de 2015 selon Flagblues

Annotation :

C'est bien le chef-d'œuvre espéré.
Joanna Newsom est de très loin la meilleure lyricist (parolière est un mot qui existe en français mais c'est tellement laid...) actuelle, et c'est en plus de cela une grande musicienne, tout ce qu'elle essaye fonctionne, tout ce à quoi elle touche est béni. Annotation trop difficile à écrire, je m'arrête là... Premier 10/10 en deux ans.
Love is not a symptom of time
Time is just a symptom of love

Annotation :

Un disque tellement puissant et qui dépasse le simple carcan de hip-hop (et de musique) et que j'oserais définir comme relevant de la négritude, la ressuscitant tout du moins. Ça a rien à voir avec GKMC, et je l'écouterai pas autant en boucle mais c'est un des disques les plus fouillés et complets de l'année, assurément. Et si vous voulez l'appelez album de hip-hop de la décennie, allez-y, ça se tient. (et en plus ça s'améliore avec le temps)

Annotation :

Il fallait bien que Behemoth devienne un album un jour, alors le voilà en 4 morceaux. Entre nous, j'aurais préféré un disque de 80 minutes avec deux molosses plutôt qu'un seul morceau dilué en 4 mouvements, mais bon, cette version studio est extraordinaire. Peasantry, surtout est une belle leçon de puissance et d'espoir dont la batterie me fait taper du pied comme un possédé. Les gros bouts de drone au milieu (pour Allelujah c'était du abab et maintenant, c'est embrassé, abba !) sont impressionnants de détresse, à l'opposé donc de l'ouverture, cauchemardesques de bout en bout. Et le dernier, ce sont les 14 minutes de violons qui répondent à la guitare, plus classiques, moins puissantes que les 10 de Peasantry, mais sublimes. Seulement, après le disque spécial printemps érable qu'était Allelujah (cette utilisation des casseroles, alala le génie), j'aimerais bien comprendre ce dont parle 'Asunder, Sweet (belle antithèse), and Other Distress', pourquoi les moutons, ce genre de choses. They love us so much their country is fucked.
(en vinyle le disque grésille merveilleusement)
Le plus mauvais disque du groupe reste donc mon préféré de l'année.

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Annotation :

Beach House et le talent mélodique, la mélodie qui fait rêver, les sons de la guitare qui résonnent en douceur — je suis pas objectif, mais c'est super bien.

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Annotation :

Peut-être mon album préféré de Rnb (à défaut de savoir où placer l'apostrophe, je l'élimine totalement), et qui pourtant maltraite le genre ! Y'a de la noise, des samples qui se promènent, une voix de crowner étrange, un petit air de baroque et beaucoup de folie. Experimental rnb is the best rnb mon gars

Annotation :

Un 8,6 quoi, je préfère leurs deux autres albums de peu, mais wah c'est toujours aussi dingue, chaque nouveau riff est une nouvelle plongée dans le plus beau des désespoirs.

Annotation :

Savant mélange de naïveté et de précision, souvent très très (très) beau, mais trop court.

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Annotation :

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Critiqué.

Annotation :

Je suis le premier surpris. Grimes aime la soupe et la k-pop et veut en faire, mais d'une autre façon et c'est jouissif, et puis quel talent pour la production ! Autant je trouvais ce que je connaissais de Visions figé, autant les 14 morceaux de Art Angels passent très vite.

Annotation :

C'EST TROP BIEN

genre rythmes déglingués, chant difforme et émotions qui surgissent d'on ne sait où

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Annotation :

J'ai mis longtemps à l'apprécier mais vraiment, Sauna porte bien son nom, et c'est un plaisir immense que de constamment y revenir et de suer de douceur.

Annotation :

The xx en bien, avec la production la plus soignée du monde. 40 minutes de résonances mélancoliques et estivales.

Annotation :

Un petit peu moins bon que Depression Cherry à mes yeux mais tellement bien quand même. Depression Cherry est un album pour lequel Victoria et Alex sont restés des heures et des heures en studio sur une même track en essayant des choses, puis en réessayant, en réessayant, en ajoutant un petit riff ici, un accord là... Et la production, ultra travaillée, le faisait bien sentir, en l'écoutant on sent le travail d'orfèvre, l'envie d'aboutir au son parfait.
Thank Your Lucky Stars serait alors son double maléfique, enregistré en trois semaines après Depression Cherry (mais mixé en même temps), là c'est la rage, l'envie de faire de la musique, de vivre comme ça, moins de notes en drone (mais il y en a quand même hein, c'est Beach House). À ce titre, le songwriting de All your Yeahs, ma chanson préférée de l'album, est vraiment différent, avec le côté haché (je sais pas parler de musique...) de ses notes frappées et un nouveau refrain dans la dernière minute, et ce synthé tout droit sorti d'un slow d'une boum... On a comme l'impression d'un premier album là où DC était l'aboutissement de leur esthétique.
Bon sinon c'est super beau c'est Beach House, je suis une groupie, voilà.

Annotation :

Je m'attendais à être déçu, mais en fait, comme d'habitude, c'est génial. Ça manque de couplets rappés peut-être mais cette espèce de hip hop lo-fi psychédélique est tellement efficace et touchant... Dès la première écoute, j'ai su. J'ai su que comme pour Dead l'an dernier, comme pour les Tape One et Two découvertes un peu avant, White Men Are Black Men Too va tourner en boucle dans mes oreilles pendant longtemps. (spécialement à vélo d'ailleurs, les YF sont mon groupe attitré de vélo, allez savoir)

Annotation :

Un gros 7 franchement, mais du mal à mettre plus à un album que je prends juste comme un amuse-bouche en attendant un prochain album du duo. Certains passages envoient pas mal en revanche, c'est certain, enfin c'est un gros 7 quoi.

+ 1 ça envoie quand même pas mal

Annotation :

La confirmation. Oiseaux-Tempête est un grand groupe de post-rock, et l'utilisation de cuivres est avec eux une évidence, ce qui manquait cruellement à cette musique. Et cette utilisation des samples... À l'image de la pochette, Ütopiya? est un mastodonte échoué, fait de vagues ou de mers plus calmes, frissonnantes ; une longue messe noire destructrice et ravageuse. Longue vie à eux.

Annotation :

Ouah ça marche tellement bien ces voix qui se répondent, aucun morceau à jeter (mais en même temps aucun morceau qui se démarque vraiment), un sens mélodique affiné, bref de l'indie original(e), et c'est rare, et c'est bien.

Annotation :

c'est bien

Annotation :

Dans la continuation de l'album, des sons sortis d'on ne sait où, une signature mélodique, des rêves, une voix qui se promène au dessus de tout ça. (enfin ça fait juste trois nouvelles chansons)

Annotation :

Bon ok il était à 6 avant et je le monte à 7(,5). En fait, une fois qu'on se dit que non, ce n'est pas cet album qui succède à The Age of Adz, que c'est juste un amuse-bouche mélancolique en attendant le prochain chef-d'œuvre, ben cet album devient tout de suite plus chouette. Je lui reprochais sa trop grande simplicité, mais finalement ça ne lui va pas si mal, c'est trop folk et trop intime mais je ne vais pas bouder un certain plaisir non plus...

Enfin bref, en attendant de nouvelles folies, Sufjan nous parle de ses parents, et c'est sympa.
(j'ai tendance à moins aimer l'album quand on me le présente comme "son meilleur", srsly)

\o/ (prend tout son sens en concert j'avoue)

Annotation :

L'association est louable, les deux instruments vont très bien ensemble. Néanmoins, je trouve que ça n'a pas l'ampleur/la puissance des deux derniers albums solo de Stetson, enfin si un peu, mais sur trois morceaux seulement, le premier, l'éponyme et un autre que j'ai en tête mais je ne sais plus bien lequel c'est.
Bon c'est très très beau évidemment, mais je le laisse juste en dessous de 8, parce que c'est la vie tu vois et je suis d'une cruauté sans fin.

Annotation :

TU LES SENS MES RIFFS BRÛLANTS ?

Annotation :

Que Senscritique est cruel ! Un disque forcément moins bien que le petit miracle de Shrines mais vraiment réussi dans sa saleté. Oui, Another Eternity est sale : voix de Megan sensuelle comme jamais et explosions trap qui frôlent le mauvais goût mais m'attrapent presque toujours avec elles (ce refrain de Flood on the floor!). Et puis quand c'est plus doux, ça marche super bien, genre Repetition. Et c'est tellement bien en concert, Bodyache forever.

\o/ \o/

Annotation :

Je retrouve mon Four Tet, trop égaré à faire danser des jeunes sans âme ces derniers temps, avec une douceur incroyable mêlée à des sons de house parfaitement dosés. Et cette voix du Morning side ! (que j'ai écouté à une heure du matin)

Annotation :

Vraiment sympa avec ses synthés estivaux & co, mais peut-être un peu mou, ou pas assez psyché, enfin c'est un très chouette album mais probablement le moins bon du groupe. Il va quand même pas mal tourner pendant les deux mois à venir.

Annotation :

J'aurais voulu mettre 8 parce qu'il y a une vraie et intelligente évolution du groupe, mais mes deux chansons préférées de l'album sont les deux premières, sachant que January 10th (ma préférée tout court de l'album) était un single, donc après ça n'a pu être qu'une déception. Bon je rajoute à ça les deux chansons de plus de 7 minutes à la fin également, mais le milieu de l'album est un peu mou, c'est limite si j'avais envie de deux ou trois chansons de pur emo alors que je ne suis pas du tout fan du genre...
Bon ça reste carrément chouette et je rêve de les voir, mais ce n'est pas encore un 8.

Annotation :

J'aime bien BBNG mais sans avoir jamais été passionné (bien que je rêve de les voir en concert, il paraît que c'est génial) mais là, avec Ghostface, ça marche vraiment super bien. Chansons courtes qui vont droit au but, flow à fleur de peau, instrus léchées, je suis content quoi.

Annotation :

Album le plus mimi de l'année.
De l'indie bien produit avec une voix charmante et des mélodies aguicheuses.

Annotation :

Au fond cet album est un super album de pop, mais il manque, comme avec America, quelque chose d'important. C'est la production de Bromst, la brûlure de Red F par exemple, et les xylophones en folie qui assènent des coups. Parce qu'ici, il y a de superbes idées mélodiques, comme d'habitude, avec When I Was Done Dying par exemple, ou Steely Blues. Ce dernier a tout pour être un chef-d'œuvre, mais même quand ça explose, c'est trop mou. Dan Deacon réussit dans le registre de la déflagration, et Gliss Riffer est simplement un bon album de pop.

Annotation :

J'avais jamais écouté un album de Björk en entier, et même si c'est toujours la même chose, j'ai plutôt bien aimé Vulnicura. On ressent pas mal les sonorités Arca-ïques (rires) et Stonemilker et Black Lake sont quand même assez extraordinaires. Après, faut accrocher aux inspirations de la demoiselle (au sens du contraire d'expiration) et aux violons criants ; moi ça l'a plutôt fait.