Les meilleurs solos de guitare selon Dr_Chikenman

Annotation :

Parler de solo de guitare dans un registre où la guitare est le seul instrument qui pourrait s'assimiler à un chanteur, c'est un peu une gageure en soi.
Mais écoutez simplement le morceau. Vous distinguerez vous-même de quoi je parle.

EPICNESS.

Annotation :

Tous les metalleux vous le diront : Marty Friedman est un génie.

Dave Mustaine a raconté l'anecdote dans la version remasterisée (en 2004) de l'album : le jour de l'enregistrement du morceau, Marty Friedman s'exécute sagement, et joue notamment le célèbre solo. Déboule alors dans son box un Dave Mustaine manifestement agité, qui se met à faire les cents pas devant lui. Au bout d'un certain temps, il lui serre la main et ressort, sans autre forme de procès.

Annotation :

Si les gens connaissent Bumblefoot, c'est essentiellement pour son rôle actuel de soliste au sein des Guns N Roses.
Grossière erreur pour eux que de limiter le personnage à cette activité, puisque sa discographie solo est infiniment plus géniale et intéressante.

L'album "Normal" porterait presque bien son nom si le sieur Ron Thal n'avait pas un talent aussi agaçant que phénoménal, à la fois pour chanter et pour jouer de la guitare électrique en se plaçant parmi les plus grands virtuoses. L'album en soi mérite l'écoute pour tout amateur de rock de bon goût.

Turn Around possède l'un des solos conclusifs les plus travaillés et magnifiquement exécutés qui soient.

Annotation :

L'un de mes morceaux préférés de l'un de mes artistes préférés.
The Crying Machine, c'est un sentiment de joie constant. C'est comme si l'essence de la beauté pouvait se matérialiser l'espace d'un instant dans du son.

Encore une fois, parler de solo dans un morceau strictement instrumental où la guitare tient lieu de personnage principal, c'est un peu délicat.
Mais en l'état, c'est la séquence de fin qui me semble notable (à partir de 3'20). Comme si Vai, touché par la grâce, en duo avec lui-même, savait improviser à l'infini sur la même grille pendant des heures (ce qu'il sait probablement faire par ailleurs).

La fin en fade out est donc à la fois parfaitement appropriée et terriblement frustrante.

Du génie.

Annotation :

Déjà présent dans mon top "des morceaux à écouter dans un état second" (http://sens.sc/ZTXWNi), Nottingham Lace est l'un des morceaux les plus populaires d'un gratteux très connu mais confidentiel.
Je sais c'est paradoxal, mais c'est ce qu'il est.

Nottingham Lace, c'est une intro assez expérimentale, Monsieur tête de seau étant coutumier du fait. Passé cette étape qui s'apprécie surtout au fil des écoutes, le spectacle commence.

Nottingham Lace, ce n'est pas un immense solo qui commence vers les 2'40 et ne s'interrompt qu'à la fin du morceau. Non : c'est la guitare qui chante littéralement pendant tout ce temps. D'un chant d'un autre monde, qui fait naître un frisson dans votre échine sans plus vous lâcher jusqu'à la fin de la piste.

Le mieux ? Ce n'est jamais qu'une longue variation autour du premier degré de la tonalité de la piste. Rien de plus. Au-delà des considérations techniques et de la virtuosité du bonhomme, une simplicité de conception qui confine presque à la moquerie.

Mais ça marche.