Les meilleurs films avec Isabelle Adjani selon Homdepaille

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À fond dans son rôle à l'inverse de Sam Neil hésitant par instant. Faut la voir entrer comme une tornade, tenir ses scènes à un tel niveau d'incandescence qu'on s'attend à la voir partir en fumée, barboter dans un mélange sang et lait, ou étaler sa morve sur la manche avec un grand sourire de défi.

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2d rôle

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En jupette et talons hauts à balancer des punchlines dignes de Schwarzenegger.
On retrouve des habitudes prises dans Possession, comme ces troublants coups d'œil furtifs à la caméra.

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Un peu longuet. Le rôle-titre n'a qu'une fonction, incarner nos émotions passant de l'insouciance à l'implication en tâchant sa robe blanche dans cette l'histoire qui contient des scènes (mariage, massacre, charnier, chasse...) inattaquables.

Annotation :

Son meilleur rôle. Au point que Truffaut, obnubilé, en a oublié tout le reste. C'est une histoire de passion du XIXème barbante à voir tel quel 100 ans plus tard.
https://youtu.be/ePyoGTSQ_VY Archive amusante de l'adolescente dédaignant les indications du réalisateur devant une caméra.

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Regardé pour Adjani, j'en ressors amoureux de Michel Serrault

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2d rôle

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Son rôle des premiers films : une grande gueule énergique.

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Dommage qu'elle n'ai jamais affiché son visage longiligne et pâle aux grands yeux bleus dans un bon film fantastique plutôt que ce machin qui confond lenteur avec poésie du muet.

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Adjani donne le rythme pour jouer, mais Montand cabot et le découpage amorphe cherche à créer un décalage qui ne fonctionne pas vraiment.
Cette musique des enfers aussi. Rappeneau, pas content du travail de composition, utilise en boucle le thème principal très maigre (mais efficace contrairement au reste).

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2d rôle. Femme fatale, trop jeune pour être crédible dans mes vagues souvenirs

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Début de hamsterification.

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Le film marche sur des œufs pour désamorcer son point de départ réac de fantasme de rééducation des masses par l'autorité. Du coup il fait l'inventaire des points de vues sur l'éducation en banlieue et remplit l'intrigue de rebondissements exagérés pour justifier le point de départ, la prise d'otage. Le hamster fait le boulot, pleure, crie et couine à la demande.

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Le film est agréable mais j'ai rarement vu autant d'acteurs jouer aussi décontracté, à croire qu'hors champ ils sont en bermuda la main prête à agripper un cocktail.

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Téchiné a deux Isabelle explosives et il leur de demande de jouer en retrait. Bon il avait peut-être déjà sa dose de hurlement et crêpage de chignon en dehors des prises. En tout cas tout est en retenue et on s'emmerde.

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Du Besson. Quelques plans incongrus, mal montés, dans un univers hétéroclite comme jamais. Entre mecs à débardeurs, mecs en smoking, mecs en chemises couleurs tapisseries de mamie et Adjani en tenues couleurs canapé, c'est la folie visuelle...
Cette dernière est utilisée comme une poupée neuve avec laquelle Besson joue à la dinette, la laissant immobile au centre.

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Une "apparition"

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Elle rejoue son rôle de personnage public avec les même mimiques qu'elle peut avoir devant des journalistes. C'est volontaire je pense pour ce méta-film, reste que c'est dommage de voir son visage anguleux si reconstruit par la chirurgie qu'on dirait un Picasso.