Les meilleurs films de 2016 selon TituszwPolsce

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Alors ça j'ai trouvé ça vraiment très chouette.

Au début c'est le foutoir, ça fait craindre le pire, mais en fin de compte, j'aime bien cette liberté décomplexée, ce prisme rebondissant par lequel est observée l'adolescence. Dans son imaginaire en perpétuel mouvement, ça m'a fait penser aux 400 Coups.

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Le dessin, dans sa pureté et sa simplicité, est absolument magnifique. C'est un très beau conte. Y a juste trop de musique, ça aurait été encore plus grand sans tous ces cœurs qui puent la merde.

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Si je pissais des cailloux, je le considérerais peut-être d'un œil beaucoup plus cynique, décrétant que ce n'est qu'un produit marketing Disney et que de toute façon l'objectif des producteurs n'est plus de faire un film mais de faire de l'argent. Mais comme mes reins se portent très bien, j'ai trouvé ça amusant, mignon, et bien plus réussi que les dernières bêtises façon Frozen, Dragons 2, Rebelle, ou même Vice-Versa. Très chouette.

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La narration, très linéaire, est surprenante. Mais j'apprécie l'élégance, la subtilité du film. Y a toujours ce rouge carton pâte chez Almo, cependant il est ici utilisé de la meilleure des façons. La fin m'a étonné, mais en fin de compte j'aime sa simplicité, sa façon d'être atténuée, de jouer la carte de la mesure, de boucler la boucle.

Très bien.

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Ça m'a fait marrer. J'ai trouvé ça sans prétention, à la cool, et j'ai été vraiment très surpris de ne jamais m'indigner de ce que je voyais, de toujours trouver ça chouette et drôle, et de ne pas m'ennuyer. Très rafraîchissant.

Bon et puis un scénariste qui fustige intelligemment ces dialogues tarantinesques qui mettent trois plombes à raconter une histoire pour aboutir à une vraie-fausse morale à la noix, je dois dire que ça me fait jubiler.

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Quelque part, c'était LE film pour moi : une relecture croisée de Pierrot le fou et de L'homme de Rio (ajoutez La Chèvre, Le Sauvage...), avec un ton totalement décomplexé (les génériques), une grande liberté, de l'humour, de l'aventure... Il y a plein de choses que j'aime beaucoup beaucoup (et il y a même un clin d'œil au Grand Bazar !)...

Mais en fait, j'ai du mal à estimer que ce soit un film, parce que c'est tout le temps trop second degré. Le film est à l'image de la scène de la chenille-accordéon : il y a de la grâce, de la beauté, des inspirations, mais parce que le film en est conscient, c'est souvent désamorcé -> comment y croire ?

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C'est pas mal. Tavernier est avenant, il défend ce qu'il aime et ce serait dur de lui en vouloir. Grande réjouissance que de revoir ou de découvrir certaines images sur grand écran. La première partie sur Becker m'a notamment fait super plaisir.

Bon après, si on compare à ce qu'avait fait Scorsese sur le cinoche ricain, c'est bien en-dessous, moins profond, moins analytique, moins vibrant, et plus décousu. Mais bon hein, c'est bien, j'irai voir la suite.

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J'avais peur, le trailer puait la naphtaline. Mais voilà, malgré le drapeau américain, malgré les facilités psychologiques, malgré la répétition des scènes de crash, malgré quelques procédés usés, j'en ai aimé presque chaque seconde.

Même si le film est assez impersonnel dans sa façon d'être confectionné, j'en déduis qu'il n'y a pas de mystère : les bons réalisateurs font les bons films, et réciproquement.

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C'est pas mal, plus que correctement fichu. Le film est plombé par son omniprésence de cordes en notes basses, c'est un peu dommage, mais c'est un petit frère valable à It Follows : ça fait plaisir de voir des films d'horreur / d'ambiance comme ceux-là.

Anya Taylor-Joy, belle, jeune, talentueuse, je dis oui.

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Je craignais fort la pose bobo, mais non, c'est tout le contraire : le film est naturel. Oui, naturel, c'est bien le mot qui convient, puisque les inuits sont de vrais inuits, l'incompréhension due aux langages est réelle (à la rigueur, il aurait presque fallu ne pas mettre de sous-titres), et les pérégrinations des deux endimanchés sont sans doute prises sur le vif.

Après, la simplicité du film le contraint vachement, puisqu'il n'y a pas de grande trépidation, mais ça ne l'empêche pas de se constituer comme un beau voyage, improvisé et ancré dans le quotidien des autochtones.

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C'est dommage parce que c'est à deux doigts d'être un très grand film, sur fond de mélodrame flamboyant des années 50, mais Allen se gargarise trop du style easy-watching qu'il a créé : trop de musique jazzy, trop de paillettes, trop d'idéalisation, trop de belles femmes.

Bon cela dit, entre le fondu final, et le travelling aux bougies, en termes de fulgurances magnifiques, ça se pose là.

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Alors oui, c'est émouvant, coloré, juste (dans tous les sens), et l'animation est ravissante.

Mais j'avais des appréhensions, parce que le scénario était de Céline Sciamma, et elles sont en parties confirmées : évidemment, il y a une over-tendresse envers les gosses, des dialogues sur-écrits, et décidément une démagogie bien pesante. C'est intelligent, voire brillant, mais comme à chaque fois avec elle, je me sens accablé.

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Le cinéma comme moyen d'expression, au sens propre. Bon, y a sans doute du montage là-dessous, et les gusses sont tout le temps en train de sourire devant la caméra ("t'as vu comme on est heureux avec la musique bâtard ?"), mais en vrai j'avais trouvé ça assez enthousiasmant comme histoire.

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C'est bien, sans doute, mais voilà, je m'attendais à quelque chose de plus percutant encore, de plus imprévisible, de plus viscéral, de plus fort.

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C'est un film que je retiendrai parce qu'il m'a fait ressentir des choses et qu'il contient de très belles idées (le lien fusionnel exprimé par les tresses, le "voyage", etc) mais bordel ça devrait être interdit d'être aussi mièvre : ça m'a foutu les moments clés par terre.

Bon par contre, je crois que tous ceux qui sont allés au Japon ne peuvent que saisir la foultitude de détails que Shinkai parvient à rendre.

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Ça fait beaucoup penser au Guet-Apens, à No Country, à d'autres films encore : c'est pas vraiment original. Mais bon, y a du savoir-faire, un scénario correct, ça se suit sans mal.

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C'est un film sobre, avec un bon scénario, je ne lui trouve pas de réelle faute de goût. Sauf Pierre Niney, tout en affect démultiplié, qui est vraiment pas terrible. Mais ça se regarde.

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À chaque fois que je vois un film iranien, je me dis que c'est du beau cinéma, proche du genre européen, mais tout en ayant une identité très forte, très singulière.

J'aime à peu près le film, intelligent et structuré, mais c'est quand même super pesant : j'ai eu l'impression de faire dix fois mon poids lors des trente dernières minutes. Et puis c'est pénible qu'il y ait autant de ramifications entre les personnages, ça fait un peu pièce de théâtre avec un nombre d'acteurs limité.

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Oui, voilà, c'est pas mal, les regards sont filmés de façon juste et spontanée, mais... c'est tout ? Quand le film s'est fini, j'ai été très étonné, je n'ai absolument pas ressenti quoi que ce soit qui ait pu justifier l'embrasement de Cannes.

La petite Roumaine, AYAYAYAYA bon Dieu.

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En vérité, je trouve le film moyen, surtout à cause de sa deuxième partie à laquelle je ne crois plus du tout. Mais voilà, c'est fait avec modestie et envie, et il y a un vrai amour pour le film de genre, on sent l'envie de faire du cinéma qui tâche, qui fait verser des tripes pour taper dans la rétine, sans pour autant tomber dans la débilité puérile. Mine de rien, c'est tellement rare que je lui pardonne ses maladresses. J'ai bien envie également d'investir de l'espoir chez Saulnier, le type respire la sympathie.

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The boboiserie is strong with this one.

Mais c'est relativement, du moins un peu, oui c'est ça, un peu mignon.

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Finalement, la scène que j'ai le plus attendue est la moins bonne, parce que Refn en revient à ses délires esthétisants tape-à-l'œil. Mais dès qu'elle est finie, le film redevient intéressant, parce qu'il est, justement, frustrant à toujours jouer à se détourner des écueils. C'est très long, très provocateur à ce titre (ça ne veut pas "sortir"), et je dois le dire, parfaitement maîtrisé (j'ai pensé à Kubrick).

Après, c'est un film trip : c'est curieux, ça vaut le coup de le voir, mais je ne peux pas dire que ça m'ait transporté outre mesure.

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Je sais pas quoi en penser. J'ai pas eu la gerbe comme lors du final de Django, mais j'ai quand même un peu de mal avec cette façon qu'a Tarantino d'expédier ses personnages vers la mort ("haha t'as vu comme je m'en fous bâtard !"). Autrement, je trouve qu'il y a de bonnes choses, comme le coup de la lettre de Lincoln, ou la scène hyper sadique entre Dern et Jackson, mais en fin de compte je trouve ça bien sans trouver ça bien. J'y suis extérieur.

En fin de compte j'en ai plutôt un bon souvenir.

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Park Chan-wook a 53 ans ; c'est embarrassant de filmer comme ça à cet âge-là, avec toute cette vulgarité obscène, ce style pataquès démonstratif et ce manque total de finesse. Sans parler de la carotte intégrale du scénario.

Mais je reconnais que la dernière partie, toute en exagération ludique et en ostentatoire provocation, m'a amusé.

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L'arnaque Abrams est mise au tapis par ce spin-off : on sait quelles sont les intentions des producteurs, et d'ailleurs le film n'est qu'un produit dérivé, mais voilà, la bataille de la fin, dans sa cohérence, dans sa gestion des différentes strates, dans son intelligence d'entertaining, dévoile un blockbuster fait avec professionnalisme et envie. Je l'ai oublié en sortant de la salle, mais je mentirais en disant que j'ai passé un mauvais moment.

Par contre, Forest Whitaker, j'ai rarement quelqu'un jouer aussi mal dans un film de ce calibre... Mais il avait pris quoi comme champignons ?

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Bah en fait je l'ai pas vu parce qu'il se joue dans 30 cinoches en France, et que lorsque j'ai fait une heure et demie de déplacement pour le voir à Paris, le MK2 Bibli a décrété que ma valise de 60 cm était trop grande et risquait de gêner en cas d'évacuation (alors que y avait peu de personnes dans la salle selon mon petit-frère)... Y a des fois, je veux bien comprendre, mais là.

Bande de royales enflures, jamais je retourne dans ce cinéma sur-friqué qui fait la nique aux cinéphiles.

Édith : Bon je l'ai vu. J'aime bien jusqu'à l'accident de la route, puis après ça j'y comprends plus rien, ça s'embrouille et c'est méga bloquant. C'est dommage parce que y a des trucs marquants, une audace rare, des visions suffocantes, mais j'ai du mal à aller dans le sens du film.

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Le début, en filtres sépia et avec l'alignement de voitures vintage notamment, m'a fait très peur : j'ai cru y voir un Almodovar trop raffiné, à fleur des sentiments, avec personnages et refoulements exacerbés.

Ça s'améliore ensuite, j'aime bien le personnage principal, qui a de la vie, mais sinon je trouve le film sans éclat, assez plat. Pas mal fait mais pas super bien fait non plus. La fin est bonne cela dit.

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C'est pas mal, mais c'est pas non plus franchement bien. C'est grosso modo inégal et un peu long.

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C'est original, audacieux, le geste artistique est considérable, mais bon, je trouve que ça cède quand même à pas mal d'effets mode (musique se voulant atmosphérique, cadres qui bougent, effets sonores bien frappés, pose...), et puis je trouve ça hyper lent.

Je savais que c'était pas un film pour enfant, n'empêche que la scène des molosses, parmi d'autres, ça calme.

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Film à sketchs le long des poèmes d'Apollinaire. Les réalisateurs ont du talent plein les mains. Après, je n'irai pas jusqu'à dire que j'aime chacun de ces clips.

Le Pont Mirabeau est notamment franchement paresseux.