Les meilleurs films de 2020 selon geographe

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Trumpistes, complotistes, réactionnaires et progressistes bourgeois renvoyés dos à dos. Portrait d'une Amérique malade mais aussi un film d'action complètement jouissif. Une bombe.

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Passionnant, bourré d'idées visuelles et étonnamment touchant pour un David Fincher. Gary Oldman est absolument remarquable. Visuellement sublime. L'utilisation des doubles focales par exemple est juste géniale. La scène du banquet est peut être la meilleure que j'ai vu dans un Fincher. Après il y a quelques longueurs et des personnages secondaires un peu trop personnages fonctions. Le personnage de Mank est très intéressant en tant que fou du roi qui se rend compte trop tard qu'il est là pour le bon plaisir du prince. La scène du banquet étant le climax de cette prise de conscience.

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Suspense claustrophobe tendu de bout en bout, parabole sur l'UE et sa politique migratoire. The descent peut aller se rhabiller, pas besoin de monstres ici.

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Quelque part dans les montagnes colombiennes un groupe d'adolescents vit en quasi autarcie, s'entraîne à la guerre, surveille une otage américaine. Un jour, un adulte, le messager leur confie la garde une vache.

Alejandro Landes construit son film autour de ses trois décors. D'abord, complètement ouvert, dans les cimes, au-dessus des nuages, les adolescents semblent libres et le groupe soudé. Mais les choses déraillent, la vache meurt. Les adolescents se réfugient dans le bunker, s'enferment. Et la guerre se rappelle à eux. Ils fuient dans la jungle, hostile, chaotique et qui disloque autant les corps que le groupe.

L’effet de meute et la violence mortifère prennent la place des joies et de la vie. L'environnement se referme sur eux et rien, pas même la famille, ne pourra résister à la pulsion de mort. Peur, culpabilité, survie s'entremêlent jusqu'au vertige pour cette jeunesse jetée dans un monde d'adultes qui ne veut que leur destruction.

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Film funambule de Thomas Vinterberg sur le désarroi existentiel qui pourrait être moralisateur ou beauf mais qui réussit à ne pas l'être malgré quelques scènes convenues. Magistralement incarné par le quatuor d'acteurs principaux, Mads Mikkelsen en tête, Drunk parvient dans ses meilleurs moments à tout emporter sur son passage dans un maelström éthylique.

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Des longueurs, des petits défauts par-ci, par-là mais une émotion et une sincérité qui emportent tout sur leurs passages.

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Film austère, drame familial sur fond de deuil et de fanatisme religieux qui multiplie les scènes au premier abord anodine pour mieux tisser sa toile en introduisant moult détails (croix, maison de poupée) annonçant le drame à venir. L'ambiance anxiogène du huis-clos enneigé est sublimée par l'utilisation du format 1.85 dont la verticalité écrase les personnages dans le cadre. Irrespirable du début à la fin.

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Coupable ou innocente. Le film ne lèvera jamais le voile est c'est là sa grande force (avec Roschdy Zem qui n'a pas oublié son charisme aux vestiaires).

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Adaptation de Lovecraft réussie avec un Nicolas Cage (presque) sobre. Rose et flippant, je pensais pas dire ça un jour dans la même phrase.

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Amusant puis très touchant ce voyage dans la tête d'un enfant nazi. Un enfant reste un enfant même embrigadé. Joli film.

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Malgré la ferveur religieuse ce pays est enfermé dans un cercle de violence condamné à se répéter encore et encore. Dieu est muet et les plus fervents assassinent pour se faire entendre. Les pasteurs sont des pervers (Pattinson toujours en mode "Je vais vous faire oublier Twilight") et la route ne te permettra pas de t'échapper.
Le film fait par moment penser à There will be blood ou au Robert Mitchum de La nuit du chasseur, l'ampleur en moins et avec une voix off (narrée par l'auteur du roman d'origine) parfois un peu envahissante. Le film reste cependant parmi ce que Netflix a produit de mieux.

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Une journée et une nuit avec une famille atypique, dans le regard dans la gamine. Tout est un peu décousu, absurde, décalé. Le casting est formidable, Pio Marmaï en tête. Solaire.

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L'idée de suivre non plus l'homme invisible mais sa victime est excellente. Il y a des purs moments de tension, notamment l'introduction du film. Malheureusement la dernière séquence du film fait quelque peu retomber le soufflé.