Les meilleurs films de Marcel Carné selon Docteur_Jivago

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Plus je découvre Marcel Carné, plus j'apprécie son sens de la mise en scène, la beauté de ses plans et la facilité avec laquelle il manie la tragédie, la comédie et la noirceur, capable de les mêler, et de passer de l'un à l'autre avec fluidité.
Bref, c'est beau comme film, l'image, le ton ou les personnages, sublimés par de superbes dialogues (tant les connus que les autres) et des comédiens de hautes volées, à commencer par Louis Jouvet et Arletty.
Ici, la force se trouve notamment dans ses nombreux personnages, qu'ils soient secondaires ou non, ils apportent tous, et l'évolution fonctionne, jusqu'à un dernier acte beau, avec une variation simple mais belle sur l'amour.
Enfin, c'est aussi un film mélancolique, et cette atmosphère va peu à peu se mêler à de la tragédie.

https://www.senscritique.com/film/hotel_du_nord/critique/136088170

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On ne sait pas d'où il vient, ou très peu, et on ne sait pas d'où elle vient. Il n'y a pas besoin de beaucoup de dialogues, de simples regards suffisent, ils s'aiment.
Classique du cinéma Français, Le Quai des Brumes fait simple mais authentique, Carné sublime un Gabin qui en fait magnifiquement des caisses, joue avec les yeux sublimes de Michèle Morgan et une foule de second rôle (Michel Simon, Pierre Brasseur etc) viennent bonifier une Tragédie avec un grand T.

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(à revoir)

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Marcel Carné signe un film important avec Le Jour Se Lève, notamment pour les innovations et l'influence qu'il va apporter.
Le Jour se Lève marque surtout pour son personnage principal et l'ensemble des dialogues (de Prévert), avec quelques séquences mémorables à l'image de la rencontre dans l'usine.
C'est aussi par ses décors, superbes, ou l'utilisation du flashback que le film marque.
Néanmoins, il lui manque une émotion propre, un peu moins de froideurs et surement un peu de développement des autres personnages pour vraiment être à la hauteur de sa réputation.
C'est dommage sans être regrettable pour autant, ça reste une œuvre captivante et intéressante à bien des égards, en particulier pour le franc-parler d'un Gabin fantastique.

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Un film sur la boxe, un peu, mais surtout sur l'humain, ses déceptions, la vie, le regards sur les autres et celui des autres d'ailleurs. Marcel Carné peine parfois à ne pas trop tomber dans la caricature, mais propose une œuvre simple et humaine, sur une thématique universelle qu'il maîtrise bien. Gabin en patriarche et Roland Lesaffre en jeune désabusé forme un très bon duo, ponctué par des coups, autant physiques que verbaux.

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Adaptant Zola, Carné signe un drame fort, sur la nature humaine, l'amour et le destin, et une œuvre noire, avec une atmosphère adéquate, quasi-fataliste.
Si ça manque par moment d'un peu de tension ou du moins d'un fatalisme plus accentué, ça n'en reste pas moins prenant, avec des personnages forts et des comédiens allant à merveille avec les personnages, Signoret & Vallone en tête.

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Sur un scénario de Jacques Prévert, Les Portes de la Nuit nous emmène avec mélancolie, fatalité et poésie dans une nuit où regret, amour, honte ou encore passé vont se croiser. Les personnages sont bien dépeints, en particulier celui de Jean Vilar, tandis que Marcel Carné se montre adroit derrière la caméra, sachant faire ressortir à la fois la poésie et la cruauté de cette histoire, où le casting brille particulièrement, Yves Montand et Serge Reggiani en tête, avec quelques séquences particulièrement mémorables.

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https://www.senscritique.com/film/les_assassins_de_l_ordre/critique/65820473

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https://www.senscritique.com/film/les_visiteurs_du_soir/critique/39439481