Les meilleurs films des années 1970 selon Zazooن

Annotation :

Une fresque ambitieuse qui réuni magistralement peinture, musique et littérature dans un chef d’œuvre visuel construit avec minutie et perfection sans prétention philosophique autre que développer les thèmes de l'amour ou encore du duel, existentiel ou guerrier.

Annotation :

Les trois heures et vingt minutes coulent toutes seules tant l'intrigue est prenante. Le spectateur devra se servir de ses quelques méninges pour s'y retrouver dans ces trahisons liées à des intérêts qui s'entremêlent. Mafia, évidemment, politique intérieure, guerre froide, l'étendue du récit de Coppola est très vaste, sans parler du génial flashback constant vers la jeunesse de Vito Corleone. Et je ne vous parle pas de l'esthétique à couper le souffle, de la mise en scène ahurissante lors de scènes qui ne le sont pas moins (le 1er meurtre de Vito...).

Annotation :

Un vrai régal que cette aventure servie par de magnifiques décors et une photographie d’exception. Pollack alterne le grandiose et le commun, offrant la possibilité de savourer et de dédaigner.
J’ai eu la chance de le voir au cinéma et je le conseille à tous, surtout à ceux qui aiment Into The Wild (qui ne tient évidemment pas la comparaison).

Annotation :

L'atmosphère étouffante à souhait et le suspense haletant sont maintenus d'une main de maitre. Mais à mon sens c'est surtout le côté psychologique des personnages qui est génial dans Alien. Le Nostromo devient une sorte de laboratoire géant dans lequel des gens comme vous et moi ou presque, mécanicien, médecin ou ingénieur que l'on peut voir en pyjama en train de manger des céréales, sont confrontés à une menace inconnue mais létale. L'adaptation nécessaire à ce danger nous permet d'assister à un panel de réaction qui va de la tétanisation, l'excitation à la réflexion d'un plan, plus ou moins efficace. J'ai presque envie de rapprocher cette expérience d'une téléréalité dont les participants ne seraient que de petits rats inconscients.

Très important dans un huis clos, l'espace est savamment exploité par Ridley Scott. Les décors sont bluffants pour la plus grande partie malgré quelques lieux qui ont le côté "plein de boutons pour faire technologique" typique de ces années. Je pardonne sans retenue.

Annotation :

J'aurais aimé être happé par ce Kuro, ces grandes étendues blanches, ces plans sauvages verts et oranges, cette amitié entre un capitaine géographe et un chasseur, ces huttes, ces rivières, ces roseaux, ce vent, ce brouillard, ces torrents, ces branches. Ca n'a pas été le cas mais j'ai pris mon pied.

Annotation :

J'ai passé un superbe moment en compagnie de ce duo de canailles britanniques assoiffés de richesses interprétés par des acteurs au sommet de leur art, tout comme le réalisateur qui met dans la boîte des décors colorés magnifiques, des assauts génialement mis en scène, une mythologie Kafaristane crédible, des détails judicieux comme les "holy men" ou la flèche en or. Bref, rien que pour le jeu de Michael Caine ça vaut le coup.

Annotation :

Eastwood sait se servir d'une caméra, c'est indéniable. Il n'y a qu'à voir cette séquence introductive qui fascine dès les premières minutes. D'ailleurs le plan formel est le point fort du film présent. Digne héritier de Leone en moins excessif, les plans sont superbes, les décors soignés et les dialogues débordent de sarcasmes et de rapport de force. Jamais tranquille. C'est ce qui se dégage. Le trouble ne quittera pas Lago tant que le drifter sera là. Un revenant qui veut se faire justice ? Une hallucination collective ?

Annotation :

Leone démontre encore une fois son habileté derrière la caméra et enchaine les plans géniaux pour développer les thèmes qu'on lui connait : amitié, trahison, conflit. Steiger, dans un registre très proche de Wallach, surprend par sa quantité de dialogue, notamment lors de sa rencontre avec Coburn, mais l'on comprend qu'il est surtout complètement paumé, et ça va se confirmer par la suite.

Je n'étais pas dans les meilleures conditions pour le voir, et je parie que mon prochain visionnage va aboutir par un +1.

Annotation :

Road movie très cool et inattendu qui fait penser au Kid de Chaplin.