Les meilleurs jeux de la GameCube selon iPoulpe

Annotation :

Le plus magique des opus 3D et mon préféré de la saga juste à côté de Link's Awakening.

Un univers maritime dépaysant et novateur, un gameplay souple, des combats dynamiques, un enrobage musical fabuleux qui renouvelle la licence, le tout portée par une vraie prise de risque esthétique (à contre-courant de l'attente des joueurs et en accord avec les capacités techniques de la console) qui prouve encore - si besoin était - qu'une bonne DA (une des meilleures en cel-shading) vaut tous les polygones du monde.

En découle un travail sur les yeux et les expressions du visage qui sonnent comme un véritable hommage à la subjectivité narrative pronée par la série, où le parti pris historique d'évincer la voix du héros se mêle à la puissance expressive de Link : une poésie muette au service du gameplay en signe de doigt d'honneur magistral à la facilité de cette "absence de modernisation" souvent reprochée au cahier des charges de la saga.

Certes le jeu ne propose pas de véritables défis (seulement 7 donjons, une quête des fragments de Triforce immergées bof, des boss beaucoup trop faciles, etc.) mais la prose que cet épisode propose dans la poussiéreuse légende de Zelda est un souffle de liberté remarquable de la part de Nintendo à mille lieues du best-of scolaire et sans âme que représente Twilight Princess (c'est un très bon jeu au demeurant, bien au dessus des productions du genre et doté d'une superbe relation entre Link et Midona).

Mémorable et intemporel.

Annotation :

Œuvre magistrale issue d'une transformation inespérée de la série Metroid par les petits gars de Retro Studios.

Un cas d'école en ce qui concerne le passage 2D/3D. Le jeu est beau, long, doté d'une ambiance et d'un gamedesign aux petits oignons, j'ai personnellement adoré le parti-pris sonore et pris un plaisir fou à arpenter - en solitaire, dans une aventure dénuée de dialogues et de PNJ - la planète de Tallon IV via une maniabilité irréprochable (c'est peut-être le jeu qui utilise le mieux la manette GC) dans un genre nouveau initié par ce Prime : le First-Person Adventure (FPA).

Une claque radioactive. Une vraie.

Annotation :

Un jeu exceptionnel et original à plus d'un titre :

- tout le système du jeu repose sur la gestion d'un deck de cartes qui renferment l'essence d'un objet ou d'un élément (denrée, plante, arme, magie, etc.). L'essence s'use dans le temps et modifie l'état de ces objets : l'eau pure évoluera en eau croupie au bout d'une demi-heure par exemple.

- grâce à la richesse de ce système qui prône le combo, les combats - relativement complexes au premier abord - sont une pépite du genre, à la fois prenants et dynamiques.

- l'audace de la direction artistique, notamment composé de tableaux 2D oniriques et enchanteurs dont il est difficile d'oublier la beauté "traditionnelle". Saluons également le character-design singulier tout aussi mémorable.

- la qualité de la Bande-Originale, signée Motoi Sakuraba (même si certaines compositions me piquaient légèrement les oreilles)

- la grande durée de vie du soft (minimum 50h) au service d'une histoire très agréable.

- c'est un des rares RPG à voir le jour sur la console en dehors des terres nippones.

Annotation :

Ma toute première expérience sur la console.

Encore une fois, Nintendo bouleverse complètement l'univers de son personnage emblématique en proposant un background paradisiaque où l'eau est au centre de la mécanique de jeu. Le J.E.T. est un superbe "compagnon" de route, vraiment bien trouvé, qui offre au genre plate-forme un jet de fraîcheur bienvenue.

On apprécie également les niveaux annexes à l'ancienne - où seul le saut et la dextérité sont de rigueur -, la collecte des pièces bleues et rouges et la présence de Bébé Bowser.

Un des mes Mario préférés et un régal de le terminer à 100%.

Annotation :

Je me souviens avoir enchaîné Baten Kaitos et Tales of Symphonia durant un cycle RPGesque qui faisait du bien sur une console dénuée d'une offre conséquente dans le genre. C'est d'ailleurs le premier de la saga « Tales of » à voir le jour sur le territoire français.

Symphonia, c'est un peu l'anti-thèse de Baten Kaitos. Le jeu propose en effet une autre approche du jeu de rôle - plus accessible, moins expérimentale - qui pourrait convertir tous les joueurs réticents au genre. Avec ses combats dynamiques, ses graphismes mignons aux allures de manga, ses personnages attachants et sa grande liberté d'action (on n'est pas obligé de respecter à la lettre le script), ce Tales of offre un sympathique voyage à l'époque médiévale-fantastique.

Un très bon RPG.

Annotation :

Un beat them all bien pêchu, bien old-school (dans la veine des side-scroller), bien badass, bien kitsch, à la difficulté bien dosée et avec un gameplay tout en rythme basé sur la modification des images de la pellicule - Joe évoluant dans un film.

C'est en plus signé Clover Studio - créateur d'Okami, un de mes plus beaux voyages vidéoludiques - donc on applaudit sans vergogne. Des bisous à Atsushi Inaba au passage que j'ai pu rencontré lors d'un MGS il y a plusieurs années : http://image.noelshack.com/fichiers/2013/23/1370784469-atsushi-inaba002.jpg

Un autre membre des Capcom Five.

Annotation :

Des centaines et des centaines d'heures en multi à sniper mes potos rageux à coup de carapaces vertes ou rouges (seulement envoyées en arrière, hein !) ou à tenter de faire un perfect en coop en récoltant 160 points sur le Grand Chelem en mode miroir, le tout accompagné d'une dizaine de bières "piconnées" - comprendre : avec du Picon - pour plus de difficulté.

Je viens d'ailleurs de retrouver une photo de l'écran de fin avec la coupe en question obtenue en coop ^^ : http://image.noelshack.com/fichiers/2013/23/1370781212-mk-screen.jpg

Comme vous pouvez le constater : ma dream team était composé de Diddy Kong (la grosse banane !) et bébé Bowser (la grosse carapace !) : personnages légers aux items bien punitifs à utiliser de préférence en 1ère place.

Des souvenirs impérissables et un max de skill (même en l'absence du snaking).

Annotation :

Voilà une jolie surprise de la part de Rare, l'un des principaux développeurs second party de Nintendo racheté en 2003 par Microsoft. StarFox Adventures est le dernier projet du studio au(x) sein(s) de maman Tendo.

Un Zelda-like bien foutu, proposant une longue aventure dotée d'une fin épique, techniquement à tomber (le seau était de rigueur tellement je bavais devant l'animation des fourrures utilisant l'effet fur shading ou encore la gestion du cycle jour/nuit) et qui a permis à tous les possesseurs de Game Cube de digérer l'attente de l'elfe vert.

Vraiment sympa.