Les meilleurs jeux indépendants selon thetchaff

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Il m'a fallu du temps pour rentrer dedans. Je faisais mes explorations de planètes émerveillé, puis me disait que le reste s'annonçait un peu rasoir parce que je croyais avoir fait le tour de l'essentiel. C'est parce qu'il y a une quantité insoupçonnable de secrets sous la surface. Cet intelligent game design use très efficacement du parti indé actuel (après Toki Tori 2, The Witness et sans doute d'autres) de miser la progression du joueur sur l'obtention de connaissances plutôt que l'obtention d'outils ou l'interaction (inexistante ici) avec l'environnement, et il le combine parfaitement avec son propos.

J'ai cru que j'allais m'en lasser au début parce que je pensais tout savoir. Je ne savais rien, le jeu m'a permis de m'en rendre compte à mon rythme dans ce qui a dû être un gigantesque casse-tête pour les développeurs pour déterminer où placer les informations.

En prime de ce genre de macro level-design qui me fascine toujours quand il est bien exécuté et de cette élégance du design par la connaissance, le jeu contient son lot de séquences mémorables et parfois terrifiantes. Bien des jeux d'horreur m'ont fait bailler, ce petit jeu rondouillard et chatoyant aura su me mettre dans des états de stress dignes des meilleurs Indiana Jones, et un certain passage dans la brume m'a fait sursauter et me laisse en sueur chaque fois que je dois le traverser.

Ça c'est de la bonne aventure, sans guide ni objectif ni système pour attaquer des trucs qui n'ont rien demandé.

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Un trop ancien coup de cœur qui mériterait que je le réessaie pour le réévaluer. Néanmoins une perle de game-design, de direction artistique, de musique et même de scénario.

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Chef d’œuvre de pédagogie. Une inventivité et un renouvellement à toute épreuve.

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GAME-DESIIIIIIIIIGN !
LEVEL-DESIIIIIIIIIGN !
Je t'aime jeu, je t'aime de tout mon être. Tu as tes imperfections, mais tu es génial.

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L'art de non seulement renouveler le genre du tactical, mais de le faire en forçant le joueur à se casser la tête pour résoudre plusieurs problèmes en un coup. Le tout avec une interface incroyablement lisible et une suppression de l’échec par intervention du hasard (sauf quand le placement des ennemis rend la situation impossible). En plus les trios de méchas renouvellent complètement les parties.

Dur dur de trouver un véritable défaut à cette perle qui corrige le peu d'erreurs que contenait FTL.

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Inclut sa suite La-Mulana 2, au même niveau.

Brut, exigeant, tiré par les cheveux, gratifiant. Aucun run ne ressemble à un autre, les énigmes vous prendront la tête, les pièges sont retors et les boss sont balèzes. Une vraie simulation d'Indiana Jones, cruelle et compliquée, au level-design touché par la grâce. Incroyablement frustrant, mais à essayer impérativement.

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J'ai chialé au 1er run, j'ai chialé au 2e.
Une magnifique histoire.

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Inclut naturellement la suite, Le Sanglot des Cigales R.

L'art de prendre son temps, de nous faire goûter aux plaisirs simples de la vie, puis de nous imposer une cruelle oppression. Le tout menant à une très belle leçon de vie avec des personnages attachants et des sommets d'émotion. Une histoire qui souffre de maladresses mais qui demeure inoubliable.

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Un gros mindfuck très bien contrôlé. Ses ramifications sont tentaculaires, sa logique est perturbante mais c'est un plaisir de se perdre dans ce dédale et de saisir son fonctionnement.

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C'est tout pareil que Limbo, mais avec une mise en scène plus maîtrisée qui exploite le meilleur de la narration cinématographique et vidéoludique, bien aidé par une animation qui ne m'avait pas autant bluffé depuis Ghost Trick. En résulte un "court-métrage de 2-3h" brillamment mené qui sait rendre nos game over glaçants.

Le rythme est excellent hormis peut-être lors du climax. Il démarre d'une manière frappante que seul un medium vidéoludique aurait pu aussi bien restituer, ça prend aux tripes, mais au lieu de s'arrêter au bon moment les développeurs ont profité de la nouvelle situation pour ajouter des énigmes inédites, lesquelles collent mal avec la frénésie qu'inspirait ce dernier acte.

C'est néanmoins un excellent moment dont la courte durée de vie se justifie amplement et qui laisse sa trace.

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Excellente communication entre le développeur et le joueur, doublée d'un univers attachant.

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J'avais peur que le schéma ne paraisse trop répétitif avec sa structure en salles plates qui pourrait paraître aride, mais l'ingéniosité des énigmes est là. C'est extrêmement stimulant avec une difficulté idéale, et la manière dont sont planqués les étoiles est très bien vue, forçant à reconsidérer la connexion des niveaux (même si certaines sont abusées). Il y a bien quelques énigmes en deçà ou des passages pénibles avec les mines à esquiver, mais on trouve aussi des perles et la pédagogie est exemplaire.

La narration est sympa aussi, on pense forcément à Portal voire un peu à The Stanley Parable quand on pense piéger les développeurs, mais c'est intégré de manière assumée et ça fonctionne. Les questionnements existentiels sonnent un peu creux car le jeu aime surtout exposer les travaux des autres, mais les échanges avec l'IA sont néanmoins savoureux.

Ce fut une excellente surprise.

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Très cool, très bien géré, très psychédélique comme je les aime. Il arrive même à donner une glaçante sensation d'effroi quand nos missions sont finies et qu'on retraverse les lieux de nos massacres, découvrant soudain l'horreur de nos actes une fois que la pression et la musique sont retombées.

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"Yeah, like a boss !"
"Mais c'est quoi toutes ces merdes qui me tombent dessus ?"
"Allez, encore un essai. Cette fois je suis sûr que je vais y arriver !"

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Il y a un sens de l'épure qui fait plaisir (pas de sous-système inutile, que du boss bien travaillé sans à côté lourdingue) et les combats durent juste le temps qu'il faut pour être épiques sans devenir chiants, à part la 1ère phase du 3e boss (elle a du sens dans le "tu te bats contre toi-même", mais même en difficile on s'y ennuie). J'aime beaucoup le fonctionnement des vies et le fait de recommencer les combats encore et encore arrive à ne pas être démotivant car on continue de progresser.

Les combats se renouvèlent et mettent en transe. Gros big up pour La Pointe, qui arrive à retranscrire l'idée d'arrêter d'être frénétique pour laisser place à un état zen seul à même de nous aider, imposant de ne pas faire de mouvement inutile et de se détendre. Un des meilleurs boss que j'ai fait. Et gros big up aussi à ce mode difficile qui change véritablement les patterns, ça devrait être systématiquement comme ça.

Le jeu a quand même ses points noirs, comme le dash. Ce dernier pouvant être chargé, on a une latence détestable dès qu'on l'utilise car le jeu attend de voir si l'on charge ou non. J'ai perdu plein de parties à cause de ça, on dirait la gestion des diagonales dans Celeste. Pas cool non plus de nous balancer des boules colorées qui brillent trop pour qu'on arrive à situer leur hitbox, et pas cool de nous mettre une caméra qui fausse la perspective dans le combat de fin.

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Le jeu sacrifie largement son ludisme au profit du fun : les personnages sont complètement déséquilibrés, leurs apparitions aléatoires rendent certains situations infaisables car le personnage est vraiment inadapté (hors missions C). Leurs caractéristiques ont été pensées non pas pour être utilisables mais pour assurer le fan-service, et ça empire avec les nouveaux ajouts (le Highlander ne sert à rien alors que Tank Girl est surpuissante).

Le mode difficile est d'ailleurs sacrifié par quelques errements : il est intéressant car la plus grande réactivité des ennemis oblige à procéder avec plus de réflexion, mais certains boss deviennent craqués. L'avant-dernier est complètement pété, on se fait dégommer depuis le hors-champ en moins d'une seconde, soit en moins de temps qu'il n'en faut pour réagir, on n'a pas le temps de l'apercevoir qu'on est mort sans avoir l'occasion de se défendre. Je ne l'ai battu que parce que j'ai eu la chance de chopper le Terminator qui peut devenir invulnérable pendant juste le temps qu'il faut pour le dégommer. Sauf que la cutscene de victoire a buggé, il a fallu que je recommence (heureusement, un 2e bug a eu lieu qui m'a refait gagner tout seul). C'est du gros n'imp, on dirait le boss de fin standard d'Undertale mais à battre sérieusement.

En revanche le fun est vraiment présent et suffit à rendre les parties mémorables. On dirait du Worms avec le terrain gruyère et les réactions en chaîne imprévisibles, le tout avec un game feel en béton armé. Rien que pour ça c'est un bonheur à jouer.

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Le jeu de plateforme hautement sympathique qui mérite sa hype, j'apprécie notamment sa vision positive qui n'incite pas à se forcer au jeu de l'élitisme. Par contre pour ses niveaux les plus durs (parties C et chapitre DLC de l'enfer) j'aurai apprécié plus de check points : certes j'aurai pu utiliser l'assistant pour me débloquer ces passages, mais je n'avais pas tant envie de zapper les parties difficiles que de m'épargner la peine de recommencer 100 000 fois de loooongs niveaux usants où l'on multiplie les occasions de faire une gaffe en milieu de parcours. Et puis les diagonales sont vraiment frustrantes par moment.

Annotation :

C'est les montagnes russes ce jeu : j'ai commencé en étant hyper emballé par les possibilités qu'il offrait, puis je me suis rendu compte que d'une run à l'autre on se retrouvait un peu avec les mêmes ennemis dans le même ordre tandis que je commençais à faire le tour des cartes disponibles et je rageais contre l'aléatoire, et finalement je continue d'y prendre énormément de plaisir.

Quand les choses se passent bien il y a des synergies qui provoquent des situations invraisemblables où l'on enchaînent les cartes sans répit en défonçant les ennemis, ça en devient hilarant parfois tellement un boss normalement cheaté se fait défoncer sans rien pouvoir faire. Et puis à d'autres moments le jeu ne te laisse que des cartes de défense alors que l'ennemi n'attaque pas, et au tour suivant il ne reste plus que des cartes d'attaques alors que l'on va se prendre une énorme dérouillée. Oui, des fois le jeu décide que tu vas te faire défoncer et tu ne peux rien y faire. Souvent nos défaites sont dues à nos mauvais choix passés : on a encombré notre deck avec des cartes inadaptées, on n'a pas trouvé le bon équilibre entre l'attaque et la défense, on n'est pas allé se frotter à cet ennemi d'élite alors qu'il avait peut-être un trésor qui nous aurait sauvé la mise plus tard. C'est vrai. Mais c'est vrai aussi que parfois, on n'y peut rien et c'est frustrant. Pour chaque run faite avec des capacités pétées, on a une autre où l'on enchaîne les mauvaises pioches, les rencontres aléatoires nulles et les découvertes décevantes. C'est la roulette de la dopamine.

Néanmoins les possibilités de synergies sont suffisamment intéressantes et tactiques pour que je continue de m'amuser. Je ne suis pas pratiquant de jeux de cartes donc je n'ai aucune idée de si la profondeur du jeu correspond aux standards ou non, mais je trouve ça déjà bien fourni avec les 4 personnages qui ont chacun un style qui change vraiment les choses. Une grosse réussite pour moi.

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Eh bien c'est très cool ! J'avais peur des retours disant que la difficulté pouvait parfois se montrer injuste, et c'est parfois vrai (décor de premier plan qui cache une boulette ennemi, ou patterns qui se cumulent d'une manière pas vraiment esquivable) mais finalement pas au point de rendre les combats pénibles. La courbe d'apprentissage répond présent et les patterns des boss sont suffisamment recherchés pour donner envie d'en voir plus, avec de beaux efforts de mise en scène pour le passage d'une phase à une autre. Le jeu est plutôt court (9h-9h30 pour en voir le bout sans le DLC, inclus dans le physique et que je suis en train de faire) mais j'ai bien kiffé, ils deviennent trop rares les run & gun.

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Ceux qui ont joué aux autres jeux de Daniel Mullins ou qui m'ont vu les commenter devaient bien se douter que certaines surprises d'Inscryption n'en seraient pas pour moi. En vérité ce jeu poursuit exactement le même principe de nous faire jouer à un jeu dans le jeu et d'essayer de gripper la machine soigneusement huilée en trompant le game designer, tandis que ce dernier fait tout ce qu'il peut pour nous maintenir éternellement dans son univers parce qu'il l'a bichonné lui-même. Cela m'a semblé redondant je dois bien l'avouer, mais cette fois-ci le jeu mis en abyme est réellement prenant et ça fait toute la différence : au lieu de subir des phases de gameplay qui n'ont d'autre but que de raconter une histoire par elles-mêmes, on profite d'un jeu solide qui garde sa narration particulière, avant de se prendre quelques taquets bien placés qui renouvèlent l'expérience. Je pensais être averti de ce qui m'attendait mais il y avait quand même quelques trucs que j'étais bien content de découvrir.

Daniel Mullins a eu de la chance d'obtenir la reconnaissance sur son jeu le plus ludique et ouvert au joueur, c'est l'aboutissement de sa formule et probablement la meilleure manière de faire découvrir son art. C'est inquiétant, intrigant, d'une ambiance délicieuse, généreux en styles de gameplay. Maintenant je me demande vers quoi il va se tourner pour ses prochains "gros" projets, s'il va s'enfermer dans son thème qu'il a pourtant déjà bien essoré ou s'il va se trouver de nouveaux sujets.

Annotation :

Un jeu un peu moins étonnant que ce qu'on m'a vendu (c'est loin d'être mon premier knowledgevania), néanmoins fort efficace et doté d'excellentes énigmes cryptiques, certaines qui font se sentir très fier quand on les résout. L'utilisation du manuel in-game est formidable et il y a un sentiment très motivant d'avoir un monde qui pullule de secrets sous nos yeux qui vont nous demander un papier et un crayon.

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J'ai été vraiment pris par le jeu grâce à ses très bons personnages. J'ai été dégoûté par la mort de certains et je suis resté sous pression. Une très bonne expérience.

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Ok, c'est davantage pour sa direction artistique que pour son gameplay. Mais c'était un très beau voyage.

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Il m'a pompé pas mal de temps libre le salopard ! Mais c'est vrai qu'il est très motivant, même si on a très souvent envie de massacrer les développeurs à la scie sauteuse.

Annotation :

Je ne suis pas spécialement fan de la DA ou du lore et malgré d'excellentes idées de design je trouve que la progression au sein de chaque tableau est bien classique, faisant que je ne prenais pas spécialement plaisir à les retraverser. Mais la progression sans carte fait son effet et surtout les rixes contre les boss sont excellentes, du vrai bon challenge bien calibré pour nous pousser dans nos derniers retranchements sans nous frustrer (sauf avec ce boss qui spawn des bestioles oranges sur fond orange, ça c'était quand même bien con). La vraie fin me paraît bien difficile à obtenir sans soluce, de même pour les innombrables secrets, mais ça n'en demeure pas moins un jeu bien touffu. J'ai toutefois bien conscience que ce qui me marque le plus c'est davantage les boss que le level-design : ce dernier est très cohérent et offre de bonnes phases de plate-forme, mais il lui manque un truc pour me marquer. Je crois bien que c'est pour ça que je préfère La-Mulana alors que ce dernier est plombé par une tonne de défauts et de problèmes bien plus handicapants pour débloquer son chemin.

Annotation :

(je ne sais pas s'il compte comme indépendant, mais puisqu'un personnage l'affirme lui-même dans le jeu je vais faire comme si)

Un Point & Click espiègle et malin, plus logique et pédagogique dans le cheminement de pensée que bien des collègues plus connus (malgré quelques pièges trop fourbes comme l'ignoble coup de la musique qui déconcentre Rufus) et très drôle. Bourrée d'idées folles dans son scénario, voilà une trilogie qui mérite ses louanges.

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C'est trop meugnon :3
Un chouette spectacle.

Annotation :

C'est souvent à s'arracher les cheveux, mais la réponse logique est toujours gratifiante et bien trouvée. En plus c'est beau et très varié. La fin est un grand moment.

Annotation :

Ce metroidvania n'échappe pas à quelques rares imprécisions de gameplay par ses déplacements par sauts de puce et sa difficulté est parfois rendue excessive par une surcharge d'ennemis ou de tirs à l'écran, tandis que son système de mort est repris de Dark Souls sans aucune réflexion ou pertinence, mais sinon c'est très solide. Le challenge est bien relevé et motivant, l'aspect labyrinthique est bien géré et nous invite à nous perdre de plus en plus loin et oblige parfois à chercher un moment où se débloquer. Le level-design est aux petits oignon et offre de vrais défis Les boss sont trop rares mais ils font bien l'affaire et leur musique fait plaisir.

Un jeu que j'ai fini en 10h pas à 100% (la flemme intergalactique de tout retraverser) mais en prenant soin de trouver la fin cachée. C'est donc fort court mais plus aurait nuit au rythme. Là on est dans une session idéale qui m'a rappelé que le format d'un metroidvania peut constituer bien plus qu'un prétexte pour faire des allers-retours gonflants.

Annotation :

Sacré oubli de notation ! En gros :

Shovel of Hope : 6. C'est sympa mais ce n'est pas très original et sans être du Kirby c'est quand même un peu trop simple pour passer outre le sentiment de déjà joué.

Plague of Shadows : 4. Une arnaque, c'est rigoureusement les mêmes niveaux et les mêmes boss que pour le précédent à 2-3 rallongements de niveaux près, mais avec un personnage moins agréable à manier qui nous fait crouler sous les choix d'armes alors qu'on va garder les 2-3 mêmes, seuls les défis spéciaux arrivent à valoriser l'abondance de potions utilisables. Faut vraiment être le genre à payer pour un perso de jeu de baston pour tester celui-là, la différence de moveset est bien présente et modifie notre rapport au level-design mais pas à ce point.

Specter of Torment : 8. Là c'est déjà mieux ! On a une maniabilité bien plus originale, un level-design plus étudié et un challenge qui prend, c'est pile le bon dosage frustration/satisfaction. Les niveaux sont renouvelés, c'est déjà mieux.

King of Cards : 8. C'est cool, on a le luxe d'avoir de nouveaux environnements, les musiques se renouvellent et sont très agréables. La maniabilité à la Wario World offre son lot de skills bien valorisés par un level-design en or et les à-côté sont top, comme le Joustus qui fait office de puzzle-game assez bien pensé. Là j'étais content d'avoir casqué pour cette compilation en matérialisé, alors que Plague of Shadows m'a fait bien peur ("ça va être ça à chaque extension avec juste un nouveau perso ?!").

Showdown : 4. Il n'est pas lisible leur jeu de merde, et c'est un joueur de Smash Bros qui dit ça. J'ai voulu me faire le solo mais j'ai ragé, je ne voyais rien quand je me faisais encercler par des gros balourds dans une arène trop petite pour ça et le bordel ambiant m'empêchait d'en placer une malgré le bouton de parade. Les persos sont encore moins équilibrés que dans Smash bros et la rigidité tue le fun, j'ai rage quitté le solo et ne le proposerais pas à mes potes.