Cry hard, dance harder

Après quatre albums marqués par un son pop-punk en accord avec les paroles que l'on pourrait qualifier de "émo", paramore revient avec un cinquième album accompagné par le retour de leur batteur d'origine: Zac Farro qui ne manquera pas d'apporter sa touche funky au côté instrumental.

Loin d'être une trahison à leur genre musical d'origine, c'est bien grâce à cette exploration vers le style indie/funk des années 80 que le groupe s'en est sorti. Il ne faut pas oublier que le groupe était sur le point de rompre et il ne s'agissait pas de faire un Brand new eyes bis mais de sortir de leur zone de confort et d'être réceptif à de nouveaux styles.

On retrouve dans cet album les influences des groupes des années 80 comme Blondie, Talking heads ou encore No doubt. La musique est très rythmée avec quelques notes exotiques (Hard times) ou très "eighties" (Rose colored boy), puis "Fake happy" fait la transition vers des morceaux plus sombres comme "26", "Idle worship" ou encore "Tell me how".
Bien que l'album soit dominé par une musique assez funky, les paroles quant à elles, n'ont pas changé dans la mesure où elles sont toujours assez pessimistes avec quelques tonalités sarcastiques. On retrouve les thèmes récurrents de la dépression, relations brisées...
Ce contraste entre les paroles et la musique témoigne d'une approche assez cathartique visant à ne pas se lamenter sur les épreuves de la vie.