J'ai vécu une expérience originale aujourd'hui. J'ai téléchargé (légalement) l'ALBUM du jour (de l'année pour certains) à savoir " Black city parade" le nouvel album d'Indochine.
Sitôt dans mon ipod, casque sur les oreilles. en quelques minutes j'avais de nouveau dix-sept ans, j'étais redevenu adolescent, je me trémoussais comme un malade, emporté par le flot des guitares électriques, des envolées pops des synthés et m'identifiant évidemment aux paroles toujours aussi allusives de Nicola Sirkis.
Cette douzième livraison est-elle vraiment aussi formidable qu'on le dit ?
Pour ceux qui aiment Indochine, il est évident que ce CD est un sommet dans leur discographie, la quintessence de leur trente années de tubes. Nous sommes en terrain connu. Indochine fait de l'Indochine mais le fait ici comme jamais. La production est belle, soignée, euphorisante (malgré des thèmes pas trop rigolos comme la difficulté de s'intégrer quand on est un ado homo, les combats contre les inégalités, ...). L'écoute du disque donne une envie irrésistible de foncer acheter son billet pour leur futur concert, moment où l'on partagera au milieu d'une foule endiablée toute cette énergie communicative.
Ce qui est bluffant tout de même, c'est qu'après trente ans de carrière, le groupe (certes recomposé) arrive encore à surprendre et à innover (un peu). Ainsi chacun des morceaux débute par une intro surprenante et qui accroche l'oreille, souvent en total décalage avec la suite (certains diront que ce sont des loops de Garage band, mais ce sont des mauvaises langues). Et puis il y a, pour moi, LE morceau phare de cet album, "Wuppertal" (ville natale de Pina Bausch), morceau le moins "Indochine" du CD qui surprend par la tonalité un moment gravissime de la voix du chanteur mise judicieusement en avant, mais aussi par le son et les arrangements assez inhabituels.
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