
Une petite heure dans l’espace...
Voilà l'offre proposée par le parisien Rone dans son troisième album « Créatures », sorti le 9 février.
Le public, qui avait déjà pu l’apprécier l’été dernier à Dour et Pukkelpop, attendait avec impatience la sortie de ce "douze titres".
C’est donc dés l’imposante intro que le producteur parvient à nous propulser dans son univers spatial dans lequel des pluies de sonorités se déchainent tout au long de l’exploration auditive.
Le tempo lent, propre à l’artiste, perdure, renforcé cette fois d’une atmosphère qui n’est pas sans nous rappeler l’impressionnant film Interstellar.
Les pistes se succèdent. Aucun morceau ne vient secouer le vaisseaux "Créature" qui fait sa route.
Nul élément clé, comme l’était Bye Bye Macadam sur son précédent album « Tohu Bohu », ne ressort de l’expérience.
L’atterrissage se passe bien. Le pilote a gardé sa ligne légère, relaxante et reposante tout au long du vol.
On aurait apprécié être secoué davantage mais Rone et son équipage ont opté pour la sécurité, ou plutôt la maturité.