Le troisième album est souvent celui d'un tournant dans le parcours musical d'un groupe. Ceremonials fut un succès critique et commercial tant et si bien que le groupe venait de légitimer sa musique auprès des mélomanes mais aussi des fans de la première heure. Après quelques collaborations par-ci, par-là et une petite B.O pour une super-production hollywoodienne, il fallait bien ressortir un album. Il fallait bien marquer une rupture et ça tombe bien parce que c'est tout le sujet de How Big, How Blue, How Beautiful.


J'ai découvert l'album par hasard au détour des suggestions YouTube. Il se présente sur la plateforme vidéo comme un court-métrage cohérent portant le doux nom de The Odyssey en référence, semblerait-il au long parcours après une rupture amoureuse. Le chapitre un s'ouvre sur What Kind of Man avec une guitare étonnamment rock et puissante, loin des envolées lyriques des harpes de Ceremonials et des percussions puissantes qui soulignent le tout; sans parler bien sûr de la voix de Florence qui montre ici l'étendu de son talent.


Chacune des musiques de l'album montre bien les capacités créatives du groupe qui se permet des sons moins aériens et nous rappelle gentiment que Florence Welch a été un jour guitariste dans un groupe punk (si, si, je vous assure). Il s'avère donc que Florence+The Machine soient finalement pleins de surprises et surtout de bonnes surprises.


Si vous n'aviez pas aimé le côté "guimauve" du précédent album, c'est peut-être par ici que vous devriez commencer pour comprendre l'univers musical du plus hipster des groupes anglais.


Mentions spéciales:



  • "What Kind of Man"

  • "Delilah"

  • "Ship to Wreck"

  • "Third Eye"

Thepunkowl
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Créée

le 14 août 2016

Critique lue 177 fois

Engy Near

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