In Ghost we trust

L'étrange alliance de rock liturgique théâtral délicieusement rétro de Ghost fonctionne étonnamment bien !

Mention spéciale aux quelques solos de claviers disséminés par petites touches tout au long de l'album à mi-chemin entre un son lorgnant du côté de Deep Purple et de la synthwave plus moderne.

Ce son résumerait assez bien l'orientation de Ghost qui tend à sortir des riffs typés résolument 70s mais pas déconnant dans le paysage actuel.

Le point fort du disque est l'absence de point mort, chaque piste porte une mélodie travaillée. Il en ressort une homogénéité maîtrisée tout en se payant le luxe d'avoir des refrains bien marqués qu'on se surprendra à fredonner après la 1ère écoute.

Si vous rentrez en plus dans l'univers d'opéra ecclésiastique pour antéchrist de Papa Emeritus (le chanteur) vous serez ravi des quelques touches de chœur d'église au chant latin qui ponctuent Meliora.

Si il fallait en choisir trois : Majesty, Absolution, He Is

Ce groupe est à voir en live où la dimension théâtrale prend tout son sens et la partie instrumentale trouve un gain d'énergie. J'avais mis un peu de côté Ghost car le premier disque ne m'avait pas marqué. Pourtant le superbe concert du Hellfest 2016 m'a fait réécouté les albums studio et cette fois-ci j'ai pu m'immerger dans le concept novateur et rafraîchissant de Ghost dans le milieu Metal actuel.