I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky, I'm up all night to get lucky... (ad nauseam).

Le nouvel album des Daft n'était pas encore sorti, qu'on en pouvait déjà plus de leur premier single. Perso j'aime pas trop la Funk en plus, alors je partais déjà avec une certaine appréhension vis à vis de l'album en entier, genre "Ca y est, les Daft ne se sentent plus, ils ont composé une (médiocre) B.O. de film, ils ont assumé leur côté Bobo et vont nous faire une leçon de ce qu'est la vrai musique..."

Et bien, oui et non. Alors oui, l'album contient un nombre conséquents de morceaux à inspiration Funky. Mais pour quelqu'un qu'aime pas la Funk, ça va, c'est passé comme dans du beurre pour la plupart des morceaux. Certains ont parlé d'hommage à Michael Jackson (au moins pour le single), et je comprends. Je n'adhère ni ne conteste, mais je comprends.

Mais surtout, cet album est un hommage à la musique en général, et contient donc de magnifiques perles. Comme Giorgio by Moroder, hommage aux synthés des débuts, genre Bontempi et touti-quanti. Je ne vais pas citer tous les excellents titres ici, mais disons que cet album est effectivement construit comme un hommage à la bonne musique, mais sans faire dans l'élitisme forcené.

Enfin, et c'est peut-être ce qui justifie le plus ma note globale de l'album par rapport aux notes attribuées à chaque morceau, celui-ci forme un tout cohérent, et aucun des morceaux ne m'ayant donné envie de fuir en courrant, il forme donc un tout qui peut s'écouter d'une traite sans problème. Et pour moi, c'est une condition siné qua none d'un bon album.

Bref, un album assez sympa, un peu trop Funk, mais avec d'une part une qualité de production magistrale, quelques hommages et trouvailles sympathiques, et qui rassure vraiment après leur passage médiocre par la case B.O.


GRAMMY AWARDS ADDENDUM :

Bon, j'ai choisi ce titre parce que c'est le lendemain que j'en parle, mais en fait, j'écoute l'album en boucle en ce moment. Au début je m'étais mis que les titres que j'appréciais le plus, mais au final tout l'album est bon.

Et j'en arrive à un point que je voudrais développer ici, même si j'aurais tout autant pu le faire sur une critique de l'album "Liebe Ist Für Alle Da" de Rammstein par exemple. Je trouve qu'un bon album, notamment pour un groupe qu'on a suivi depuis un certain moment, c'est souvent un album qu'on a du mal à apprécier complètement au début, lors des premières écoutes. Alors je dis pas que ça en fait forcément un bon album, puisque si on prend par exemple Eminem, pour moi Recovery fait partie de ce type d'albums, mais pas Marshall Matters LP 2. MMLP2, c'est juste mal produit, je vais bien entendu y retourner au moins une fois pour être sur, mais parfois, lors des premières écoutes, tu sais que c'est pas bon. Tu le sais.

Sauf que comme tu peux pas toujours différencier le "tu le sais" avéré du "tu le sais" planté, t'es bien obligé d'écouter l'album plusieurs fois (au minimum deux, mais de toute façon s'y t'y retournes une troisième fois, c'est généralement bon signe ;) ).

Et donc du coup juste pour boucler la boucle, cet album de Daft est un album qu'il faut prendre le temps de vraiment apprécier.
BlackLemmi
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le 21 mai 2013

Modifiée

le 28 janv. 2014

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BlackLemmi

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