SEVENTH SON OF A SEVENTH SON : LE CHEF D'OEUVRE
Pendant longtemps et encore maintenant dans inconscient collectif, la vierge de fer fut représentée par son Number of the Beast. Néanmoins, cet album atteint des sommets que (hélaaas...) plus jamais Iron maiden n'osera rêver. Car rien dans cet album, et je pèse mes mots, n'est à jeter.
Bon ok il y a bien the prophecy qu'est un peu en dessous mais osef, le final à la guitare classique est superbe. Les morceaux sont presque tous devenus cultes (infinite dreams, the clairvoyant, the evil that men do) et regorgent de riffs à tiroirs et solos d'anthologie. La pièce éponyme est à mon sens le clou de l'album. Progressive à souhait, elle sait faire monter lentement l'ambiance glauque vers un final magnifiquement épique. Et oui, je le dis, c'est meilleur que Rime of the Ancient Mariner ou Alexander The Great. Bon ok pas de beaucoup. Avec cet album, la vierge de fer enfonce le clou dans sa légende, renvoyant tous les autres groupes jouer avec leurs crottes de nez dans leur bac à sable. Son seul défaut est d'être le dernier avec le line up Murray/Smith, avant le départ de ce dernier et l'arrivée de Jannick Gers, dont on cherche toujours l'intérêt.
Bien heureux celui qui aura vu cette oeuvre en live lors de l'apogée d'iron maiden, car il est béni des dieux.