Plutôt esclaves que maîtres
Fan de Deep Purple de la première, j'ai dû subir leur lente descente aux enfers. Depuis que Ritchie Blackmore a jeté l'éponge pour la première fois en allant fonder Rainbow, le groupe n'a plus rien...
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le 6 janv. 2017
En 1989, Ian Gillian quitte à nouveau Deep Purple et c'est Joe Lynn Turner, qui avait déjà joué avec Ritchie Blackmore dans Rainbow, qui reprend le micro. Il faut dire que ce n'était pas le premier choix du groupe puisque l'élu aurait dû être Jimi Jamison de Survivor si d'obscure question de contrat n'avait pas fait capoter le projet. Sur le papier, ce choix me convient assez, j'ai toujours été fan de la voix de Joe Lynn Turner et l'idée d'une réunion avec ce fantastique guitariste qu'est Ritchie Blackmore semblait alléchante. Malheureusement le résultat n'est pas une franche réussite, Deep Purple tente d'imiter les groupes de Hard FM/AOR de l'époque, comment ne pas penser à des groupes comme Foreigner, Giant ou Survivor à l'écoute de ce disque? Sans l'énergie et la conviction de ces derniers le résultat est malheureusement décevant à mes oreilles, plus sur le fond (les compositions) que sur la forme (j'aime bien ce type de Hard FM), il y a beaucoup trop de morceaux mous et inintéressants même si les plus indulgents y trouveront bien quelques morceaux à sauver. Bref, ce Slaves and Masters est un ratage artistique et commercial comme le groupe n'en aura encore pas connu jusqu'alors et je ne peux que le recommander qu'aux fans de Ritchie Blackmore qui auront là une des dernières occasions d'entendre ce guitariste jouer (timidement) de la guitare électrique.
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le 8 févr. 2019
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