Tout commence très bien, même parfaitement. Going Backward débute sur une rythmique Blues très « Modien », du Martin très inspiré. S’en suit le titre where’s the revolution bien orchestré et déjà découvert tantôt lors de sa sortie en single. Voilà un album qui s’annonce bien… Puis… c’est « presque » la chute.
De nombreux titres trop reconnaissables semblent avoir surgit d’un fond de tiroir de Martin Gore, un peu comme un titre sur lequel on passe car on ne peut y trouver le chainon manquant pour lui donner du souffle. Certains titres de Martin laissent de marbre (The Worst Crime, Scum, Eternal... Oh my God, Eternal summum de l'anti créativité)
L’écoute de l’album est une attente aux titres de Dave (Cover me, Poison heart) qui officie là comme compositeur majeur tant la qualité de ses titres nous ramène à son exxxcellent album solo Angels & Ghosts (avec les soulsavers).
En règle générale, les titres de Martin offrent une suite directe à Delta Machine, lequel avait plus d’ambition et de finitions, plus abordable. Dave s’offre le luxe d’y rajouter ses titres persos, non sans y apporter un nouveau souffle.