Amazing Spider-Man (2015 - 2017) par WeaponX

Critique divisée en bloc.

#1 - 15
Clairement pas la série de l'univers araignée qui m'enthousiasme le plus, et pourtant il s'agit de la principale. Après maintenant des années et des années de run, il serait temps que Slott passe la main et arrête de présider au destin de Peter Parker. Ce n'est pas tant qu'il n'a pas de nouvelles idées, au contraire le postulat de cette série se veut inédit pour Spider-Man qui prend une dimension internationale et assume son statut de PDG. C'est plutôt dans sa manière d'écrire les personnages où je sens que quelque chose cloche, que la sauce ne prend pas. Finalement on dirait que la série est très artificielle, avec des vilains bidons, une trop forte présence d'anciennes connaissances de Spidey alors même que l'ancien cast s'intègre mal à cette série globe-trotter. Dans le positif, je mettrai indéniablement le rôle d'Anna Maria toujours aussi bien exploitée ainsi que Mockingbird qui s'insert parfaitement dans la liaison Parker/Shield.

En somme, j'apprécie le nouveau statu-quo tout en regrettant le parti pris de Slott qui pose son Spidey entre deux eaux (entre le Parker PDG et le familial). Si le scénariste ne trouve pas rapidement des bons méchants pour que la pilule passe cette série Amazing pourrait vite tomber dans l'ennuie total... [6/10]

#16-23
On enchaîne ici Before Dead No More du 16 au 19, une préparation sympathique de l'event même s'il ne s'agit que d'un échauffement. C'est bien écrit et un peu moins bateau que les précédents arcs mais la portée reste court avec beaucoup d'éléments de mise en place.

Puis du 20 au 23 on arrive dans les ties-ins à Clone Conspiracy. L'event est plutôt bon mais ces épisodes font vraiment traîner les choses en longueur pour que tout ce qu'il y a de marquant reste dans la série principale. [6/10]

#25 - 27
J'avais pas critiqué le 24 qui correspondait à l'épilogue de Clone Conspiracy (avec notamment les révélations sur qui survivait)
Avec le numéro 25, double car anniversaire, la série entame un nouvel arc. Le Bouffon correspond un peu au Joker de Spider-Man, et il ne passe jamais très longtemps sans que cet ennemi emblématique ne vienne pointer le bout de son nez. Disparu de mes radars depuis Goblin Nation, on le retrouve au cœur d'Osborn Identity.
L'atout indéniable de l'arc c'est évidemment la présence de Stuart Immonen au dessin. Après des tie-ins qui faisaient un peu mal aux yeux, retrouver ce talentueux artiste est un plaisir pour la rétine.
Sinon Slott m'énerve toujours avec son Spider-Man internationnal, mais au moins a-t-il le bon sens de lui offrir un bouffon œuvrant sur le marché noir mondial. Du coup on bouge beaucoup, sans que les péripéties ne servent à grand chose. Faut que j'attende la fin de l'arc mais je pense pas que ce sera particulièrement réussi.

#28
Fin de l'arc consacré à Osborn. Il manquait d'ambition, à l'image de cette série depuis ses débuts en somme. Beaucoup moins épique que le Goblin Nation que Slott nous avait écrit il y a quelques années. Après on a tout de même des bons moments dans cet épisode, une confrontation qui vaut le coup notamment. Dans l'ensemble un arc passable, maintenu à flot par le dessin très agréable d'Immonen

There is only one true osborn identity that matters.

#29 - 32
Fin de la série, ou plutôt fin de la série dans la période ANAD Marvel, la période Legacy commençant par une renumérotation. On a essentiellement les tie-ins à Secret Empire et sont plutôt sympathiques. En conservant Immonen aux dessins, la série peut se targuer d'un certain cachet graphique. L'histoire se concentre sur un énième bras de fer entre Doc Octopus (dans son nouveau corps) et Peter Parker, le premier disposant derrière lui de la puissance de la nouvelle Hydra, le second de sa multinationale. L'épisode 32 est quant à lui consacré au Bouffon vert qui fait une virée mystique en solitaire. Pour le coup cet épisode est raté et j'ai vraiment l'impression que Slott n'a plus d'idée pour ce personnage.