Batman : Année Un par Nocturnale
Les premiers pas de Batman ainsi que les miens. Lui dans la ville corrompue de Gotham, moi entre les pages colorées d'un comics de la chauve-souris.
Pas de temps d'adaptation nécessaire au dessin (ce que je redoutais) : agréable, vivant et pas trop "oldies" à mon goût. Une rentrée assez facile dans le scénario : on suit l'arrivée de Jim Gordon au sein de la police de Gotham dont le "team spirit" est assez particulier... En parallèle, Bruce Wayne peaufine sont mental, son physique pour arriver finalement à se mesurer à son objectif : la plaie qui ronge la ville, les criminels en tout genre.
Et c'est un Batman balbutiant qu'on découvre, à mille lieues de son image d'invincible Dark Knight. Chacune de ses premières sorties s'avère imparfaite et parfois même dangereuse pour lui ! Mais bon, c'est en se cassant la gueule qu'on apprend, et ce sacré Batou en ressort grandi, et blessé... mais grandi !
Gordon aussi fait face à ses propres problèmes. Un homme droit qui évolue au milieu de "so called" policiers, trempés dans la corruption, rongés jusqu'à l'os a du souci à se faire. Jimmy tente de s'imposer, lui et ses valeurs. Difficile pourtant de ne pas flancher. Le travail l'absorbe, le rend vulnérable, l'éloigne de sa femme. Etre seul à lutter contre le crime pourrait bien le mener à sa perte.
Deux vies qui se recoupent au final, peu à peu les deux héros comprennent qu'ils sont animé par un but commun. Un lueur d'espoir sans doute.
Year One, un très bon moment, un peu rapide certes, mais c'est l'occasion de découvrir - re-découvrir plutôt vu que mes souvenirs de la série animée+arkham asylum/city sont riches en éléments de background- une mythologie passionnante couchée sur papier. Sympa aussi de voir que Nolan à puiser à droite à gauche quelques éléments. La prochain fois, je m'attaque à la rencontre avec le Joker !