Un 2 pour DK2, ça ne vaut pas mieux...
Frank Miller reprend son récit 3 ans après la fin du précédent tome. Pendant ce temps Batman/Bruce Wayne a élaboré un plan pour faire tomber cet état policier qui contrôle les Etats Unis.
Pour la partie graphique Frank Miller n'est plus assisté de Klaus Janson et cela se voit, le style n'est plus le même, il n'est plus autant urbain qu'avant, je dirais un peu plus psychydélique avec toutes ces cases désordonnées, pas parfaitement cadrées, le tout étant fait pour déstabiliser le lecteur en représentant l'afflux important d'informations désordonnées non traitées.
Le trait de Frank Miller a empiré, je trouve même celui-ci insultant. Les couleurs de Lynn Varley sont pas mal et vont elles aussi dans le psychédélique parfois.
J'ai l'impression que dans ce récit comme dans la suite de Batman Year One Frank Miller a voulu rajouter les autres héros de l'univers DC même si cela n'était pas nécessaire pour le récit.
Il y a certains passages que l'on trouve un peu malsain parfois, notamment ceux qui concernent le dernier ennemi affronté par Batman. Cette œuvre a donc bien été faite pour nous perturber dans tous nos repaires, que ce soit graphique ou même par rapport à la morale des personnages. L'auteur nous montre ainsi que dans un univers "au bord du gouffre" meme les héros doivent changer.
Au final c'est un récit je trouve fade dans l'ensemble, manquant de splendeur, dans lequel Batman est secondaire, la flopée de personnages autour de lui étant les héros.L'auteur se concentrant sur plein d'évènements, on ne peut prendre le temps d'apprécier ces vieux/nouveaux héros.
Mon conseil étant de s’arrêter à la fin de Dark Knight Returns et de fuir comme la peste DK2.