Rien pour lui

C'est le cas de le dire, tout ce qui était intéressant a déja été inscrit dans le Landmark.

Ca ajoute toute la partie Cyborg à Buu en ajoutant que des personnages donc et pas de l'univers.

Aucun objet, rien, juste des descriptions de nouveaux antagonistes.

On me dira que de toute facon, on avait aimé le précédent surtout pour les interviews à la fin qui parlait du parcours de Toryiama, et bien, là, c'est juste des questions randoms....

Vraiment ce tome est un remplissage entier de bout en bout, ils se sont dit qu'il manquaient une partie et donc qu'il pouvait encore capitaliser un bout.

Tout ce qui était pertinent et nécessaire à la compréhension de la fabrication de l'œuvre avait déja été dit, mais on peut encore fourrer des trucs donc faisons-le.

Un simple album photo des évènements pourtant les plus récents accompagnés de questionnement forcés quand les captures défilent, du style :" c'est quoi vos inspirations pour les vêtements, filles ou robots", "vous faites quoi de vos journées maintenant".

Un peu comme quand on va voir un styliste qui n'a rien produit depuis longtemps et qui va juste vendre des prototypes pour remplir ses coffres sans rien proposer de novateur, car de toute facon sa retraite il l'a prise quand il a lui même été surpris par son succès et ses gains vertigineux (c'est gagnant gagnant pour le dessinateur et la maison de production de toute facon, ca se confirme quand on donne les originaux des couvertures de Dragon Ball à la fin, désolé mais ca intéresse qui).

Ca lui suffisait totalement, il n'a jamais cherché à créer pour catharsiser quelque chose en lui mais juste à gagner sa croute en faisant de quelque chose d'amusant.

Et quand il a obtenu assez pour acheter du pain jusqu'à son dernier souffle, bah ca servait plus à rien de se forcer à dessiner des trucs.

Un géniteur qui n'a jamais été relié à son enfant, paraissant ainsi si sans fautes : il n'avait pas besoin d'expulser ses névroses sur sa création et faisait donc quelque chose de claire, innocent sans intentions aucune.

C'est pour ca que c'est devenu si universel, ne se rapportant jamais à son auteur, et donc à personne : chacun pouvait se l'approprier comme il le voulait.