Franchement, cet album peut dire merci à William Vance. Parce que pour le coup, je dois bien avouer que si ce « Cascador » passe encore, c’est parce qu’il y a quand même de sacrés décors et une sacrée atmosphère.
Alors certes, l’ami Van Hamme n’est pas étranger à tout cela.
Son intrigue a la malice de nous faire passer par des lieux visuellement forts, qui plus est tout en sachant utiliser des personnages un peu à contre-emploi (Le retour de Betty en « Marquise Rambo » : sur moi ça marche.)
Seulement voilà, l’intrigue est ici à double tranchant. Parce que si d’un côté on ne pourra pas reprocher à Van Hamme l’envie de résoudre ses intrigues tout en garantissant un certain nombre de coups de théâtre, d’un autre côté les résolutions ici oscillent souvent entre l’absurde et le ridicule.
Pour le coup, le tribunal révolutionnaire final est un festival de clichés et de retournements rocambolesques auquel il est pour moi difficile d’adhérer sans une bonne dose d’esprit conciliant.
Ainsi, la conclusion est-elle un peu à l’image du cycle : bancale et totalement artificielle.
Maintenant, au moins nous apporte-t-on une conclusion qui sait clore rapidement et efficacement un cycle qui a eu pour seul mérite une certaine forme d’audace.
Donc bon, l’un dans l’autre, si la saga sait rebondir derrière, ce n’est pas la mort… (Spoiler qui n'en est pas un : Dommage qu’elle ne rebondira pas.)