Quand on ne connaît pas Fabcaro, commencer par Formica n'est pas une bonne idée. Ce qui m'est arrivé. Les critiques plus qu'enthousiastes sur l'ensemble de ses oeuvres, créent un décalage énorme entre ce qu'on peut logiquement espérer de celle-ci et ce qu'on en retire réellement.
Depuis, la même personne m'a offert le roman de Fabcrao "Journal d'un scénario". Fan à n'en pas douter. J'avoue que sur le coup j'ai souri, jaune évidemment. Quelques semaines plus tard, je l'ai lu et... j'ai bien aimé. Mon mauvais a priori vaincu. Alors j'ai essayé de relire Formica. Eh bien, je ne renie pas la version initiale de ma critique (que j'ai laissée ci-dessous même si en la relisant, je n'ai pas vraiment de quoi être fier :-) ). Car je n'ai pas pu aller au bout une seconde fois.
Et je n'ai pas envie d'être indulgent, sous prétexte que j'ai bien aimé une autre de ses oeuvres : celle ci ne me plaît pas, cet humour ne me correspond pas et je trouve que cette BD est vide.
Version initiale :
Je crois que je n'ai jamais rien lu d'aussi mauvais.
J'ai tourné les pages, dans l'indifférence totale. Sans y trouver le moindre intérêt. L'ennui. J'ai failli basculer dans le rejet mais je suis allé au bout pour être sûr.
Ca se veut probablement grinçant, dérangeant, provoquant... J'ai beau essayé d'intellectualiser, pour me sentir au-dessus de la mêlée, et chercher entre les cases, derrière les bulles le vrai sens de tout ça... Je vois pas. Même pas drôle. Ah si, une case m'a fait sourire : "-Et en musique, vous aimez quoi? - J'aime bien le Fa#".
J'ai rien contre le cynisme quand c'est bien fait, mais pas là.