Critique Mangas/Comics #5 : Killing Joke

Pour conclure sur mes critiques traitant d’œuvres cultes , je voulais vous parler de killing joke ( et au passage de parler pour la première fois d'un comics , et également le premier comic que j'ai lu ) . Qui dit œuvre culte dit forcément marquante , et killing joke n'en ai pas moins marquante .


Dernièrement j'ai pensé à toi.Et à moi


Cela fait un ptit moment que je voulais faire cette critique , et comme chaque critique ou presque je me suis retapé killing joke , et sincèrement , ce n'est pas pour surestimé l’œuvre ou quoi , mais elle est réellement de qualité ! Il s'agit donc d'un one shot publié par DC Comics en 1988 , avec aux dessins Brian Bolland ( connu aussi pour avoir illustré Judge dredd ) et au scénario Alan Moore ( connu pour avoir écrit les histoires de Watchmen , V pour vendetta ou encore swamp thing par exemple ) . Le scénario de ce one shot , que dit je de cet œuvre culte , est cruellement efficace : Le Joker s'est échappé de l'asile d'Arkham ! Il planifie un plan des plus choquant dans le but d'attirer son Némésis de toujours , Batman . Le chevalier noir de Gotham cherche en retour le criminel dans les quatre coins de la rue , pendant que ce dernier met son plan à exécution : s'attaquer à un citoyen de la ville , le torturer physiquement mais surtout mentalement pour prouver que n'importe qui peut devenir fou après avoir eu une mauvaise journée . On y observera surtout le fait que dans ce one shot , Alan Moore et Brian Bolland retranscrivent ici une des possibles origines du personnage du Joker .


Chaque cases du comic à été réalisé avec soin , chaque dialogues sonnent juste et les mots sont utilisé avec précaution ; la symbiose des deux ne peux que nous livrer une œuvre culte , que voulez vous que je vous dise bon sang X) . Ici , on se concentrera en premier lieu sur ce cher monsieur J , qui comme dit précédemment , nous livre ici une possible origine du personnage ou l'on comprend à quel point il était si '' humain '' avant la chute de cet blague qu'était son humanité . Le but du Joker est donc de faire vivre au commissaire Godron le même type d'expérience qu'il a vécu , il veut le rendre fou et prouver au monde que n'importe quel personne peut sombrer dans cette folie . En parallèle , Batman veut le retrouver et s'expliquer sur leur relation de nemesis : Ils sont arrivé à un tel point qu'un des deux va forcément mourir , que cela va inexorablement mal tourné pour un des deux ( même si les deux personnages sont déjà mal barré il faut le dire ^^' ).


Le passé simple , sa n’existe pas !


Si le scénario peu paraitre assez simple aux premiers abords , il en devient fascinant quand on y regarde de plus prés : les deux grandes figures de killing joke, à savoir Batman et le Joker sont beaucoup plus proche qu'il n'y parait . L’atmosphère sombre à souhait qui provoque l'insécurité dans presque ( je dis bien presque hein ) pages du comic renforcent l'aspect réaliste et pourtant très juste du propos qui est soulevé ici : tout peut basculer en une seule journée . Le parallélisme est aussi un thème majeur , et ce , que ce soit avec les transitions entre les différentes scènes , entre la psychologie des personnages lors d'un moment crucial , tout est calculer de sorte à retranscrire une histoire qui sonne juste sur tout les plans , et tout ça dans un format de 48 pages seulement ; comme on dit les blagues les plus courtes sont souvent les meilleurs , et ça Bolland et Moore l'ont très bien compris , et pour cette petite perle , je leur dit un gros merci !


Car killing joke , tout comme chaque œuvre culte qui se respecte , traverse les ages et permet nombre d'inspiration pour d'autres auteurs dans des œuvres post killing joke , reprenant ainsi certains éléments comme la cruauté du Joker , l'évolution du personnage de Barbara Gordon , l’obsession personnel que peut avoir Batman sur le Joker ( et vice versa ) . Il s'agit donc d'une œuvre intemporelle qui as su s'imposer et marquera les futurs œuvres traitant de batman , du joker , de cette sale journée .


Conclusion :


Un classique à se procurer et à lire ( il coute vraiment pas cher en plus ) et se classant sans problème parmi les œuvres les plus marquante et intelligente du monde des comics de par sa maturité et par son raisonnement des plus touchant .

JérémyRossier
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le 6 avr. 2017

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Jérémy Raikou

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