Kure-nai par Gatcha

Harcelée par un homme qui a agressé son petit ami et l’a forcée à vivre recluse, Mariko Sugihara fait appel à un médiateur qui pourra l’aider à mettre fin à son calvaire. C’est alors qu’elle voit arriver Shinkurô Kurenai, un jeune homme d’apparence frêle et timide. Accompagné d’une petite fille très proche de lui, il l’amène chez lui, où vivent d’autres femmes qu’il a aidées. Très vite, le lycéen va pouvoir démontrer son talent en affrontant le pervers. Sa cliente découvre alors que le lycéen, touché par un drame dans son enfance, a rencontré une famille qui lui a enseigné l’art Hôzuki, destiné à renforcer le corps et l’esprit…
Ce nouveau manga édité par Kazé avait quelques détails qui laissaient craindre le pire : beaucoup de noms sur la couverture (le romancier, le scénariste, le dessinateur et le storyboarder) et un héros vivant au milieu d’un harem. Ce qui est souvent le signe d’une série à l’humour sous la ceinture… Mais ici les auteurs ne tombent pas à ce niveau et offrent une histoire parfaitement maitrisée. Des références à d’autres titres (le mentor du héros ressemble fortement à la Balalaïka de Black Lagoon) et un ton étonnamment sombre renforcé par un trait noir et blanc très contrasté font de Kure-Nai une nouveauté de qualité.
Avec ses missions bien pensées et ses personnages charismatiques, ce manga mérite le détour !