Donaldville Empire

Comme le faisait mon père avant moi, sur le faux prétexte d'un cadeau pour mon petit garçon, je m'offre indirectement ce recueil sur la vie d'un des personnages emblématiques des lectures de mon enfance. C'est un double plaisir. Celui de replonger dans les souvenirs de mes premières bandes dessinées, comme Astérix, Gaston Lagaffe et ici Picsou, dont les aventures étaient publiées dans les diverses éditions de journaux et de poches Disney. Et celui de lire avec un nouveau regard, la jeunesse du canard le plus riche du monde. C'est génial. Don Rosa nous entraine, au travers des péripéties de son héro, dans l'Histoire de l'Amérique et du mythe du "self made man". On voyage un peu partout, de l'Afrique à l'Australie et bien sûr, en Ecosse, le berceau du clan McPicsou. Je ne me suis pas ennuyé une seconde en engloutissant les 300 pages de ce premier tome. C'est du Disney, donc très positif et très rythmé. Don Rosa illustre ses vignettes dans le souci du détail : sur certaines pages, il y a toujours une mini-scène qui se déroule en parallèle de l'épisode sur Balthazar. Cela ne se repère pas tout de suite car il s'agit d'éléments en second plan, un vol qui tourne mal, une bestiole qui rouspète… Mon goût pour cette figure de la culture pop US. est resté intact depuis bientôt trente ans. Une lecture détendue qui me relie affectueusement à mes premières expérience dans la BD.