Si 2014 signifie qu’on ne peut plus acheter un album d’Etienne Davodeau les yeux fermés, je dis NON !
Renseignement pris, il s’avère que le Chien qui louche est, en quelque sorte, un album de commande du Musée du Louvre à l’auteur (dans le cadre d’une collection en collaboration avec Futuropolis), et malheureusement ça se sent.
Bien sûr ça n’est pas « mauvais », ça reste du Davodeau, mais l’histoire est assez anecdotique et loin des récits intimes et sensibles auquel il nous a habitué.
L’idée de départ est intéressante, « pourquoi une œuvre d’art mérite-t-elle d’entrer au musée ?», et la tentative de réponse assez drôle, à travers un gardien de musée et sa belle-famille béotienne (quand même bien beauf…), mais pour autant, je ne garderai pas un souvenir impérissable du Chien qui louche…
Vivement le prochain ! (« Actuellement, je commence mon prochain album : Cher pays de mon enfance, une collaboration avec le journaliste Benoît Collombat de France Inter, sur les dessous sanglants de la Ve République » Source : Télérama)