Après quelques épisodes peu fameux, ça fait quand même plaisir de voir la saga revenir sur son cœur d’intrigue et de se risquer à pas mal de résolutions.
Et d’ailleurs on ne va pas se mentir, c’est là-dessus que repose l’essentiel de la force de cet album.
Parce que bon, au-delà de ses rebondissements et autres conclusions d’arcs narratifs majeurs, je trouve quand même que cet épisode est quand même moyennement branlé.
Un peu dans la lignée du volume 11 « El Cascador », le scénario n’a pas peur de sombrer dans la surenchère et dans les retournements de situation rocambolesques pour tenir le lecteur en haleine. Et ce qu’on gagne en rythme, je trouve qu’on le perd indéniablement en crédibilité et en efficacité.
Au final, quand on prend le temps d’y penser, tout cela est finalement bien tiré par les cheveux, et c’est vraiment parce que cet épisode apporte son lot de réponses et de solutions à pas mal d’éléments de l’intrigue centrale qu’au final l’épisode marque les esprits et fonctionne.
C’est donc honnête, c’est vrai. Ça on ne pourra pas le retirer – je pense – à cet album-là. Seulement on ne va pas se mentir non plus : en terme d’épaisseur, de crédibilité et d’originalité, on repassera.
Et c’est malheureusement une petite habitude dans cette saga, et cela depuis un certain nombre de volumes.
C’est donc triste de sentir une saga intéressante souffrir à ce point d’épuisement.