Comme son prédécesseur, cet album se révèle être sympa. Il manque peut-être toujours cette aventure qui nous transporte, l’histoire est quelque peu décousue ici et là, mais on retrouve les personnages, on rigole bien sur plusieurs gags et les jeux de mots sur les noms sont toujours aussi hilarants. L’album en profite également pour parodier nos systèmes de communication actuels et même les réseaux sociaux (on notera la référence à Twitter) ; et un peu l’apologie de la liberté de la presse, qu’on sent tenir très à cœur des auteurs en cette période trouble. Néanmoins, ce qu’on retiendra avec cet album, c’est qu’il est avant tout une sorte d’hommage à peine caché de toute l’œuvre de Goscinny et Uderzo, comme un plaidoyer pour dire qu’Astérix est entre de bonnes mains.
Le passage de témoin est entériné.