La Maison des Idées, ne finit plus d'en avoir !
Après avoir fait mourir une icône en la personne de Captain America lors d'un Cross-Over (Civil War) qui marque un tournant dans l'univers Marvel.
Après avoir zombifié ses Super-Héros (dans un univers parallèle néanmoins pour ne pas trop altérer l'image de marque de ces derniers) lors d'une saga aussi drôle et décalée que gore et divertissante (Marvel Zombie).
La maison d'édition remet le couvert, en transposant cette fois-ci quelques uns des plus emblématiques Super-Héros dans les années 30.

1933, la Grande Dépression frappe de plein fouet des Etats-Unis, les ravages parmi les populations dites sensibles sont énormes, la misère, le chômage, et la violence des caïds locaux minent la population. Tante May (la Tante de Peter Parker...alias Spider-Man) est une activiste syndicaliste qui tente de reprendre le flambeau de son mari Ben Parker, tué dans d'étranges circonstances, et essaye d'aider comme elle peu la population locale. Elle s'oppose notamment aux agissements du gang du « Bouffon » Norman Osborn, qui avec sa bande de gros bras possède et dirige ce quartier.
Peter Parker fait la connaissance de Ben Ulrich un journaliste compromis, et lui témoigne toute la rage qu'il a de ne pouvoir punir les meurtriers de son oncle, alors que tout monde sait qui sont les responsables et oppresseurs locaux. Le journaliste lui fait alors prendre conscience de la réalité des choses et de la collusion entre monde criminel et monde politique, et le fait entrer dans le métier au Daily Buggle.
Lors d'une enquête, Peter Parker va rencontrer son destin, devenir l'incarnation rétro de Spider-Man, et faire en sorte de changer les choses...à sa manière.

Ce volume donne à voir un visage plus noir (facile celle-là) et plus mature du bondissant et spirituel Spider-Man. Soutenu par une atmosphère sombre et épaisse de Film Noir, ainsi qu'une palette de couleurs froides, ce comics est résolument plus violent et cru que les autres. Peter Parker a en lui une rage intense, à la révélation du meurtre inhumain de son oncle il devient plus justicier vengeur que Super-Héros. Les vilains du volume (des Némésis emblématiques du Tisseurs) sont également plus vicieux et cruels, plus cyniques également (mention spéciale au Vautour...ici particulièrement flippant).
Le dessin anguleux et dynamique sert efficacement (à défaut d'une grande originalité) le propos noir de cette histoire.
Une vision décalée du Monte-en-l'air, qui nous le donne à voir plus impitoyable que spectaculaire ou incroyable.

Cosmoclems
6
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le 22 déc. 2011

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