Romita Jr plombe le scénario de Remender

Je ne suis pas un acharné de Romita Jr., j'ai par exemple aimé son travail sur Spider Man et Wolverine, mais là la passion n'est plus présente ou bien JR JR a atteint ces limites car ces nombreux flashbacks sur la vie de Rogers dans les années 30 ont de trop gros défauts pour être crédibles et fon sortir de lecteur du récit, regardez la proportion et l'évolution des personnages qui sont censés être des enfants.
Quant au scénario il n'est pas si mauvais que cela, celui-ci est centré sur la famille et possède un antagoniste que l'auteur nous dépeint comme quelqu'un de cruel et puissant Arnim Zola, alors que celui-ci peut paraître ridicule dans d'autres contextes. L'histoire aborde ainsi le rapport de Steve Rogers (Captain America) à la paternité et la responsabilité qu'il a envers un enfant et comment l'amour pour un être cher peut changer son sens des priorités.

Ainsi si vous n'êtes pas déçus de la fin du travail de Romita Jr. pour Marvel, et que vous avez envie de voir Captain America dans un tout autre contexte, cette dimension Z, qui fait face à de nouvelles responsabilités, vous pouvez franchir le pas. C'est un tome honnête dans lequel plusieurs personnages et leurs motivations sont assez bien dépeintes mais manque encore un peu de travail pour atteindre l'excellence (entrevue dans Uncanny Avengers) de Rick Remender.