Missié Tintin, le Roi Blanc !!!

Hérgé est un fou, un grand malade !!! Après s'être attaqué ouvertement au communisme et aux méthodes de l'Union soviétique, voilà qu'il se jette dans l'anticolonialisme profond en ridiculisant son petit reporter qui fait preuve de temps de bétise dans cet album (maltraitance des animaux, braconnages, racisme...). Nous mettrons ça sur le compte la jeunesse, Tintin ne cessera de grandir.

Mais quand même.

Découper une girafe et s'habiller de sa peau pour s'approcher des autres dans le seul but de les filmer, tuer un rhino à la dynamite, ramener une douzaine d'antilopes de la chasse (à la seule force des bras..), aligner quelques crocos.. Si Tintin avait rencontrer BB à cette époque...Tintin en Amérique n'aurait jamais vu le jour.
Tintin, lui qui a pour fidèle compagnon un chien, ne respecte pas les animaux. Le comble. Les animaux d'Afrique sont peut être moins respectables que ceux de Belgique !!! :-)

Pas plus qu'il ne respecte d'ailleurs, ces "amis congolais" qu'il n'aidera pas quand il s'agira de remettre un train sur les rails. Pas besoin d'un pot de rillettes pour leur faire comprendre qu'ils n'ont pas les mêmes valeurs.

Il faut bien reconnaître que toutes ces situations sont complètement absurdes et irréalistes. L'album reste encore fortement décousu, quoi que pas tant que le précédent.
Cet opus s'apprécie davantage avec les yeux de innocence,évitant ainsi de penser à tous les sous entendus d'Hérgé (car il y a en a surement).

L'un des premiers que j'ai lu mais loin d'être un des mes favoris. Bien évidemment, il se lit car c'est Tintin