Je voulais aller voir ce film car j'aime les films d'aventure (comme Into the wild) et j'ai adoré Slumdog millionaire. Je suis contente d'y être allée. Quoiqu'on en dise, j'aime le style de Danny Boyle qui rythme le film, lui donne un coup de jeune et nous en met plein la vue. En photographie, je n'aime pas les images dont les couleurs ont été saturées mais là je trouve que ça passe bien. Les paysages sont vraiment magnifiques et sont sublimés par ces couleurs. Le bleu et l'ocre sont restés gravés sur ma rétine pour pas mal de temps. Je n'ai pas décelé de longueur, étant totalement captivée par le film soucieuse de ce qui arrivait au personnage principal. J'ai beaucoup aimé les passages où il s'adresse à la caméra apportant des notes d'humour à son état dramatique et ses visions.
Un point négatif était que je connaissais la fin avant de l'avoir vu et je déteste connaître la fin des films que je n'ai jamais vu. Ça enlève du suspense. J'aurais bien aimé découvrir totalement l'histoire par ce film. De ce fait, je ne me suis pas faite avoir par la fausse fin, et c'est bien dommage.
Mais la raison pour laquelle je n'ai mis que 6/10 n'est pas celle-ci. En fait, j'ai trouvé que le film manquait un peu de crédibilité vis-à-vis des enchaînements de plans. A des moments, Aron Ralston apparaît être vraiment à bout de ses forces et quelques secondes après il apparaît frais comme un gardon! Tout comme après s'être jeté dans une flaque d'eau, il est sec très rapidement (le soleil est fort mais quand même).
D'ailleurs, il me semble avoir noté un détail non cohérent... En se jetant dans la flaque, il perd sa casquette et repart sans elle et hop, plan d'après il l'a à nouveau. Enfin, je ne suis pas totalement sûre qu'il ne l'ait pas remise... (c'est une simple remarque, ce n'est pas ce qui m'a fait moins apprécier le film)
Quand à la scène supposée choc, hormis la section du nerf, elle ne m'a pas fait d'effet. De plus, je m'attendais aussi à plus de réflexions de sa part, à quelque chose de plus complet. (en même temps, je me suis référencée à Into the wild, qui met la barre très haut)
Finalement, ce fut un "beau" voyage, le suivi d'une expérience remarquable dont je suis satisfaite d'avoir fait la connaissance mais cela ne m'a pas transcendé.