Le début du film est plutôt lent. Plans larmoyants sur la tombe de la défunte, apparitions surréels d’un homme à la fenêtre. Mais il y règne une ambiance de polar. On veut comprendre, savoir ou le réalisateur souhaite nous emmener, bien qu’après certaines longueurs on se demande ce que l’on fait encore dans la salle.
Et puis les langues se délient et petit à petit le film prend une autre tournure. On ne se demande plus qui est l’assassin mais comment un crime pareil a-t-il pu avoir lieu. On passe donc de ce qu’on pensait être un polar à un drame psychologique. Le film dénonce la lâcheté autant individuelle que collective. Qui ne s’est pas demandé en sortant de la : Aurais-je fais pareil ? La réflexion est donc intéressante, le sujet donne envie d’en savoir plus mais le film n’est pas à la hauteur. Il parait vide, dénué de rythme et d’action.