2 hours killed

Bon... Spoiler alert!!!!

(... ou pas en fait. Tout est tellement évident et déjà vu que ça en devient presque insultant en plus d'être pathétique.)

On a droit à tout:
- Le professionnel badass mais qui présente mal.
- Le coup du papa absent mais qui a des remords et de sa fille, ado, qui lui en veut tellement fort qu'elle est très colère (avec la lèvre boudeuse en avant et tout et tout! Ca rigole pas)
- Le badass qui, en fait, apprend qu'il va mourir et se dit du coup que c'est le moment de renouer la relation aves sa fille... et puis son ex femme aussi, tant qu'à faire, parce qu'en fait elle l'aime toujours, au plus profond de son cœur, petite romantique désespérée va.)
- Le papa qui fait des cadeaux pour fille de 6 ans à sa fille ado parce qu'on veut être sûr que vous compreniez qu'il était absent et qu'il est à côté de la plaque. Quel con quand même.
- Un méchant qu'il est vraiment méchant, avec la tête de méchant, son accent de méchant, son attitude de méchant, ses méthodes de méchant (et qui mourra comme un méchant parce qu'il aura voulu tuer le gentil comme le font les méchants, avec trop s'assurance et en prenant trop de temps, dans un faux suspense. Bien fait pour sa gueule de méchant)
- Le papa qui découvre la vie amoureuse de sa fille.
- Le coup des squatteurs... comment dire... je... Oh et puis fuck it.
- Le coup des squatteurs tellement reconnaissants qu'ils donnent le nom du badass à leur nouveau-né parce qu'en fait le badass, c'est un gentil au cœur tendre sous sa barbe de deux jours.
- La commanditaire qui conduit comme une sauvage à Paris (parce que c'est une super badass elle aussi et parce que les rues de Paris sont généralement vides) et qui est d'un ridicule... c'est d'un triste. Une caricature sur toute la ligne. Ou sur toutes ses courbes plutôt.
- Le médicament secret développé dans le secret, dans une seringue pas comme les autres, elle-même dans un écrin ultra sérieux.

- Les tentatives d'humour... Toutes... vraiment toutes.
- Le patron de la boite de limousine entre autres, de qui il soutire quelques infos sur comment s'en sortir avec une ado, entre deux scènes de torture ou après deux heures d'enfermement dans un coffre de bagnole.
- Tout qui pète. Tout le monde qu'il est mort. Tout le monde qui tire partout, mais apparemment tout Paris s'en contrefout. Tu peux même tirer sur le pied d'un videur de boite de nuit devant une centaine de personnes qui font la file ou jeter des gens sur les rames de métro sans te faire ennuyer (si t'es un badass uniquement hein, n'essaie pas, toi !)
- C'est une moustache ou un goatee? (voire plus haut: les tentatives d'humour)
- Le "twist" de fin avec le méchant qui est en fait... Ouuuh je ne vous dis pas je vous laisse la surprise!!! Wink wink wink.
- La directrice de l'école parisienne, visiblement pas française vu l'accent, qui appelle le papa bien sûr. Scène magnifique qui permet au papa de se rapprocher de sa fille, au détour de dialogues savoureux. Mmm...
- Les coups de la sonnerie de téléphone ou du vélo (cfr: les tentatives d'humour). Déjà nuls la première fois, mais qu'on vous ressert plusieurs fois sur le film. On essaie de nous avoir à l'usure peut-être?
- Le final... avec flash back, prise de conscience et one-liner.
- Le tout est bien qui finit bien.

• Plein d'autres. J'ai écrit ça dans le désordre comme ça me venait. Il manque encore une centaine de points mais je n'ai pas envie de reperdre deux heures.

Certains films sont mauvais mais ont néanmoins un petit côté "plaisir coupable" qui leur profite. Ce n'est pas le cas ici. Tout est dans la caricature ratée. Tout est pathétique. Rien n'est à sauver. C'est carrément honteux.

Bref... Robin des Bois devait avoir des problèmes d'argent. Je ne vois pas d'autre raison.

EDIT: Nondidju! Je viens seulement de me rendre compte que Besson était de la partie. J'aurais du commencer par là. J'aurais pu réduire ma critique à "Ceci est une bessonnerie". Tout aurait été dit.

(Oui oui Besson a fait d'excellents films... mais ça c'était avant, m'voyez?)