La japoniaiserie de l'année
Je ne connais pas grand chose de l'Univers d'Albator. J'ai apprécié suivre l'apprentissage de Yama, nouveau membre d'équipage du capitaine Albator mais le scénario m'a rapidement déçu:
- Yama est obsédé par son frère "malade"
- Yama est obsédé par sa mère "morte"
- Yama ressemble comme deux gouttes d'eau à Albator
Du grand classique de l'histoire japoniaise auquel on ajoute un petit triangle amoureux bien dégueux entre les deux frères et une potiche (destinée à crever bêtement alors qu'elle aurait pu se révéler être une grande princesse d'un empire perdu...) Histoire de nous achever, on nous lance des bombasses qui ont le cœur sur la main et une scène nichons/chatte sous la douche. Egalité des sexes oblige, on a autant de plans cadrés bites que de plans cadrés nichons. Cimer.
Malheureusement, les nombreuses invraisemblances et inutilités m'ont noyé. Il y a quelques idées mais utilisées à outrance, notamment les scènes où l'Arcadia (le vaisseau) sort de la brume répétées x fois avec x compris entre 14 et l'infini + 4 / le retournement de cape d'Albator ultra relou qui ne lui donne aucun genre.
L'image de synthèse est honnête, je n'ai pas retrouvé la qualité du Final Fantasy VII - Advent Children.
#SPOILERS Pour l'histoire, j'ai été complètement largué. En gros, les hommes sont partis à la conquête de l'espace et ont quitté la Terre. Sauf qu'il semble que les produits humains et végétaux de la Terre ne s'accoutument par si bien dans l'espace. Comme ils sont trop nombreux on leur interdit de retourner sur Terre. Et tout le monde semble accepter gentiment qu'il va crever dans l'espace. Côté vaisseau et batailles, l'Arcadia semble invincible et il l'est, menant tranquillement sont équipage vers sont destin. La fin est plus saccadée que le SpaceMountain de Disneyland Resort Paris et on ne comprend même pas comment ils s'en sortent au final. Et pourquoi ne pas avoir fait sauter les nœuds du temps, ça aurait au moins évité une suite.
Bref, je me suis perdu !