La drogue c’est mal

Mes attentes étaient assez hautes avant de regarder ce film et malheureusement il n’a pas été à la hauteur de ce que l’on me vantait.

En effet ce film est l’adaptation du roman éponyme de Lewis Caroll, un roman surréaliste de 1865. Je m’attendais donc à un film du même acabit. Qu’elle ne fut pas ma déception en voyant ce film très lisse, trop lisse...Pas une seule scène n’est surréaliste ou alors beaucoup trop pour l’être réellement.

Alice est un film décousu et recousu, composé de scènes s’enchaînant sans réelles transitions, Alice étant spectatrice de ce monde où elle est tombée. SON propre monde. Car en effet ce film n’est qu’un rêve, un rêve d’une enfant rencontrant des personnages tous aussi bizarres les uns que les autres et qui la divertissent.

Nous sommes Alice, perdus dans un monde dont nous ne comprenons pas les mécanismes. Nous sommes le personnage principal, nous sommes ce personnage qui rêve et qui se crée ses propres idées. Personnellement je ne vois que ces références aux drogues ainsi qu’à ces conséquences. Chaque personnage de ce film en représentant une: le chapelier devenu fou a cause d’une grande consommation de thé et de sucre (ou peut être bien alcool et cocaïne), la chenille et son narguilé, la reine de coeur et les jeux de cartes et hasard, les champignons qui font grandir. Alice rencontre ses personnages et tombe donc dans ses drogues et n’arrive pas à sortir de ce « pays des merveilles » n’étant qu’autre qu’une métaphore de l’addiction. Elle y est enfermée et la seule porte de sortie n’a malheureusement pas de clé...

La drogue c’est mal, n’y touchez pas les enfants.