Plutôt déçu par ce film dont j'étais curieux et qui n'a pourtant rien à se reprocher sur son aspect technique et acting, mais le mélange des genre ne fonctionne pas terrible d'après moi: d'abord long huis-clos axé sur la survie (un pari cinématographique difficile à tenir tant il n'est guère palpitant de suivre un personnage enfermé dans un appartement) où la psychologie (d'ailleurs pas spécialement développée) aura bon dos pour justifier une heure de banalités certes bien interprétées mais de banalités quand même, trivialités qui évincent toute possibilité de poésie, ponctuées ça et là de qqs pics de tensions fugaces. Viennent pour conclure 30 minutes un peu plus nerveuses où la part belle est faite à une action aussi bien chorégraphiée que réalisée (l'unique scène se passant dans la rue) et où le film montre enfin qu'il en a sous le capot, mais trop tard hélas. Si le but était de disserter sur les solitudes urbaines et autre mal-être moderne j'ai tendance à penser que c'est une thématique très asiatique et qui a du mal à se frayer un chemin jusqu'ici, avec sans zombies. En tout cas je n'y ai pas été sensible car ce qui rend poignant le propos sur l'enfermement, c'est d'en sortir ou du moins d'essayer, or ici il n'en est pas du tout question. D'ailleurs c'est à se demander de quoi il est question dans ce film très bien réalisé et interprété. A croire que cela, comme le film, a fini par échapper à son réalisateur.