Les rapports entre le bien et le mal et la question complexe de la politique. La lutte entre les sentiments de la jeunesse, idéalisme, révolte et naïveté et certains attributs de la maturité, opportunisme, realpolitik et sagesse.
On peut y voir simplement la condamnation du silence de l'église pendant l'holocauste. J'y ai vu plutôt la démonstration que les choses sont toujours plus compliquées, plus ambigües, qu'elles ne paraissent et ce n'est pas un réel brulôt anticlérical mais, pour moi, un film politique assez fin.
Des seconds rôles épatants, mention spéciale à Ulrich Mühe et Michel Duchaussoy (qui donne une leçon mémorable de diplomatie et de comédie au pauvre Mathieu Kassovitz).