330 clopes plus tard.

J'ai écrit cette critique il y a 3 jours, il était tard, genre vraiment tard, alors forcément la qualité de la critique s'en est ressenti, j'ai eu 2 votes négatifs, chose rare d'habitude mes critiques suscitent plutôt l'indifférence ce qui me permet de mettre n'importe quoi. Alors même si Xavier Dolan vient de nous relancer "Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence" on est pas tous logés à la même enseigne. Du coup je l'ai réécrite, en clair mais avec plus de fautes d'orthographes #HatersgonnaHate

Aiman est un jeune qui aspire à devenir pénitencier, et il s'attire quelques problèmes, j'irai même jusqu'à dire que c'est un aimant à problème (lol). {ça j'étais obligée de la garder}

J'avoue que j'ai flippé quand j'ai commencé à voir les caractères chinois (désolée si c'est pas du chinois), mes expériences passées avec les films asiatiques sont trop peu nombreuses et frôlent trop souvent la catastrophe.
Et au final le schéma se répète ici.

Le film est extrêmement long, et pourtant il ne dure qu'une heure et demi. Ce qui le rend long c'est son manque de.. passion justement. On est ici dans un milieu qui suscite nécessairement des débats & des prises de positions parfois extrêmes. Mais rien n'a été fait, tout à été facile:
Un vieux de l'ancienne école qui n'est jamais sortie de son trou et qui passe sa vie a exécuter des gens sans se poser des questions #j'emmerdelesdiplomés. Face à un jeune qui vit dans un taudis avec sa soeur et qui de part son passé n'est pas vraiment d'accord avec ces pratiques.
ET C'EST TOUT.
Voilà nada, pas de prise de position plus extreme que ça, pas de confrontation -sauf une qui met ENFIN un peu d'ambiance dans un climat trop froid et mou (il y avait beaucoup de clim dans la salle).

En choisissant de suivre un personnage jeune qui veut travailler dans le milieux carcérale pour "favoriser la réinsertion" je m'attendais à quelque chose de plus frappant.
Evidemment il y a un élément important à prendre en compte sur le passé d'Aiman que je ne peux révéler mais son laxisme m'a réellement ennuyée. Sans privilégier un point de vue sur un autre, j'aurai apprécié que le gaillard approuve ou désapprouve complètement son mentor et non qu'il se laisse porter. Mais à la rigueur qu'il soit tiraillé je peux le comprendre mais on ne le voit même pas, il y a très peu de tension. C'est l'indifférence presque.

En fait je crois que les personnages m'ont déçu, la soeur m'énerve et me fait de la peine quand je la vois, et si elle n'avait pas été là ça ne m'aurait pas gênée parce qu'elle n'apporte rien, elle sert juste à faire la cuisine d'Aiman. Sa pseudo grand mère est inexistante, ses collèges sont des figurants, il n'a pas de copain/copine.. Du coup la seule vraie interaction d'Aiman c'est avec ce vieux crouton.

Quand à l'événement permettant à Aiman d'accéder à... bref pas de spoil, excusez-moi mais c'est un peu facile. C'est aussi facile que dans les films de romance ou BAM comme de par hasard il arrive au bon endroit au bon moment pour retrouver sa dulcinée.

Du coup j'ai retenu que deux scènes ultra cool: la scène finale, et la scène ou il discute de manière un peu violente avec son boss après que ce dernier ait découvert le fameux truc de son passé, qui in fine ne sert a rien non plus dans le propos.

Je garde quand même mes "théories" sur la fin du film, si quelqu'un veut bien éclairer ma lanterne ou donner son avis.